à Carhaix, les supporters des Vieilles Charrues se sont levés tôt pour acheter leurs billets

C’est une tradition aux Vieilles Charrues d’ouvrir la billetterie de la prochaine édition du festival à l’approche des fêtes de fin d’année. Une idée cadeau qui fera mouche à coup sûr, mais aussi, pour les plus impatients, une manière de déjà s’assurer une place pour la 33e édition du festival, qui aura lieu du 17 au 20 juillet 2025 à Carhaix.

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Christophe, Hugues et Rolland, les trois premiers arrivés, ont eu le - de faire connaissance avant l’ouverture des portes. (Le Télégramme / Nathalie Com)

«Pour l’ambiance»

Premier arrivé à 5 heures du matin, Christophe a mis à disposition une chaise et un café pour attendre. « Je travaille dans l’industrie agroalimentaire. Je suis venu juste après le travail. Je viens chaque année. J’aime l’ambiance», sourit le Carhaisien, qui compte aller «préparer le petit déjeuner de la grand-mère» dès qu’il aura le précieux sésame en poche. Durant cette attente, Christophe a eu le - de faire connaissance avec ses voisins, notamment Hugues, de Ploërdut, arrivé deuxième vers 7 heures du matin ou encore Rolland, de Châteauneuf-du-Faou, présent depuis 7h20. Cet ancien bénévole est venu chez sa fille. Marie. « Elle est une grande fan d’Alanis Morissette. Elle l’a vue cinq ou six fois en concert”, explique le retraité qui n’exclut pas également de prendre un billet pour l’occasion.

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Il est 9 heures du matin, les portes s’ouvrent. Une quinzaine de personnes ont pénétré dans les locaux des Vieilles Charrues à Persivien. (Le Télégramme / Nathalie Com)
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Christophe est arrivé le premier à 5 heures du matin. Quatre heures plus tard, le Carhaisien repart avec son précieux sésame.

Rolland n’est clairement pas le seul « envoyé spécial » du moment. Jean-Claude, bénévole depuis 30 ans, a fait le déplacement, comme chaque année. «Je viens pour les gens de Landerneau et d’ailleurs», explique le Carhaisien.

Je voulais être sûr d’avoir le - d’acheter mes billets car, en ligne, c’est souvent un pari.

Monique, 72 ans, également en mission auprès de ses petits-enfants, s’étonne du manque de fréquentation. « Un an, j’ai fait la queue pendant près de 4 heures », se souvient l’ancienne aide-soignante. Cette moindre fréquentation s’explique facilement par la prévente en ligne proposée aux acheteurs, qui, jusqu’à présent, se rendaient dans les locaux des Vieilles Charrues.

type="image/jpeg">Comme chaque année, les futurs festivaliers ont été accueillis par les salariés des Vieilles Charrues.>
Like every year, future festival-goers were welcomed by Vieilles Charrues employees. (Le Télégramme / Nathalie Com)

Les fans des Sex Pistols et de Julien Doré sont là

Hubert, 72 ans, n’a pas cette chance. « Je ne suis venu aux Charrues qu’une seule fois pour Bruce Springsteen mais les Sex Pistols, je ne peux pas les manquer ! C’est toute ma jeunesse», sourit le Lorientais. Comme Hubert, Audrey n’a pas hésité à sacrifier quelques heures de sommeil. « Je ne suis pas très doué pour Internet. Je voulais être sûr d’avoir le - d’acheter mes billets parce que, en ligne, c’est souvent un pari», explique cette grande fan d’Alanis Morissette. Mathieu attend également le rockeur canadien. Mais le Carhaisien, qui a participé à ses premières Charrues en 2023, espère aussi découvrir des groupes moins connus.» Finalement, Isabelle ne rêve que de Julien Doré : « J’ai roulé six heures depuis la région parisienne. Je suis folle de lui, à tel point que ça énerve mon mari. Grâce aux Charrues, je n’ai pas fini de l’embêter ! »

 
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