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Actualités éditoriales
Publié le
2 décembre 2024 à 20h51
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En avril dernier, l’actrice Emilie Dequenne annonçait sur son compte Instagram qu’elle était en rémission d’un cancer rare : l’adrénocorticalome. Mais ce lundi 2 décembre 2024, l’actrice belge a de nouveau parlé de sa maladie, annonçant la récidive de sa maladie.
“Je ne vivrai pas aussi longtemps que prévu”, a déclaré Émilie Dequenne, 43 ans, sur le plateau de Sept à Huit, TF1. « Il s’avère que, malheureusement, les choses n’avancent pas bien. (…) Me voici à nouveau sous la chimiothérapie que j’ai subie il y a un peu plus d’un an”, a-t-il annoncé lors de l’entretien.
L’actrice place ses espoirs dans la médecine : « J’ai confiance dans la médecine. (…) J’espère que la recherche sur mon cancer continuera à avancer.” Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Une maladie rare
En fait, cette maladie est liée aux glandes surrénales. Le corps possède deux glandes surrénales situées au-dessus de chaque rein. Ils font partie du système endocrinien, l’ensemble des glandes et des cellules qui produisent des hormones (qui régulent de nombreuses fonctions corporelles, notamment la croissance, la reproduction, le sommeil, la faim et le métabolisme) et les libèrent dans le sang.
Chaque glande surrénale est composée de deux parties : la partie externe ou cortex (également appelée cortex surrénalien) et la partie centrale (ou médullosurrénale).
Le carcinome surrénalien se développe à partir du cortex. Il s’agit d’une tumeur rare puisque son incidence est de 1 à 2 par million d’habitants.
Aucun facteur de risque
Dans la grande majorité des cas, le carcinome surrénalien touche une personne sans qu’aucune cause ou facteur contributif puisse être identifié. Même si les femmes semblent plus touchées.
Ce type de cancer est parfois présent sans signes évidents. Mais des symptômes peuvent survenir lorsque la tumeur provoque des modifications des taux d’hormones produites par les glandes surrénales (cortisol, testostérone, androgènes…) : visage rouge et arrondi, prise de poids, accumulations de graisse derrière le cou et sur le tronc. ; vergetures sur le ventre, les cuisses et les bras, bleus liés à une fragilité vasculaire, ostéoporose liée à une perte de protéines, troubles du sommeil, tendance dépressive, problèmes de concentration, etc.
La perception d’une masse à la palpation abdominale, la présence de nausées et de vomissements, de douleurs abdominales ou lombaires… peuvent également être évocatrices.
Quels examens ?
Il existe différents types de tests pour « identifier » la tumeur surrénalienne : une prise de sang et un prélèvement d’urine pour évaluer l’excès d’hormones, puis des tests radiologiques (tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique) pour évaluer la taille et l’extension de la tumeur.
“L’adrénocorticalome est une maladie agressive, qui l’expose à des rechutes, à des risques d’extension locorégionale et à des métastases à distance (foie, poumons, os…)”, explique l’Association surrénalienne.
La prise en charge de cette tumeur doit être réalisée dans des Centres Spécialisés, par une équipe multidisciplinaire spécialisée, qui regroupe l’endocrinologue, l’oncologue, le radiologue, le médecin nucléaire, le chirurgien, le radiothérapeute, le pathologiste. Le choix des traitements pour chaque patient pourra ainsi être discuté lors d’une réunion de consultation multidisciplinaire (RCR) et un programme de traitement personnalisé sera élaboré.
Le risque de rechute est lié au stade de la maladie. Plus le stade est élevé (extension de la maladie), plus le risque est grand. Enfin, comme le précise le portail Orphanet, dédié aux maladies rares, « le pronostic pour les personnes atteintes d’un carcinome surrénalien est sombre. (le taux de survie à 5 ans est de 36 %)sauf dans le cas d’une petite tumeur pour laquelle une résection complète est possible.
Avec Destination Santé
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