Carla Bruni-Sarkozy convoquée pour mise en examen dans l’affaire « Sauver Sarko » – Libération

Carla Bruni-Sarkozy convoquée pour mise en examen dans l’affaire « Sauver Sarko » – Libération
Carla Bruni-Sarkozy convoquée pour mise en examen dans l’affaire « Sauver Sarko » – Libération

Carla Bruni-Sarkozy a été convoquée en vue d’une éventuelle mise en examen dans l’enquête sur la rétractation en 2020 de l’intermédiaire Ziad Takieddine, qui accusait son mari Nicolas Sarkozy d’avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds libyens, a-t-on appris ce samedi 29 juin de source proche du dossier.

Selon cette source, le mannequin et chanteur fait face à des poursuites pour recel de subornation de témoin, association de malfaiteurs en vue de préparer un procès frauduleux en bande organisée et en vue de corruption du personnel judiciaire libanais. L’artiste de 56 ans pourrait sortir de cet interrogatoire dont la date n’a pas été précisée, mis en examen ou sous le statut plus favorable de témoin assisté.

L’information judiciaire ouverte en mai 2021 enquête sur la possible tentative d’une douzaine de protagonistes de tromper la justice française dans le dossier libyen dont l’essentiel sera jugé début 2025. Une opération qui avait été baptisée « Sauver Sarko ». , dont le but était d’obtenir un changement de version de Ziad Takieddine en 2020, qui avait disculpé le chef de l’Etat.

L’ex-président a été mis en examen en octobre, soupçonné d’avoir approuvé ces manœuvres. En avril, ses avocats ont déposé une requête pour annuler cette mesure et, récemment, une demande de désorientation de l’enquête.

Ligne téléphonique cachée

L’épouse de l’ancien chef de l’Etat a déjà été interrogée à deux reprises par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, d’abord comme témoin en juin 2023, puis comme suspecte début mai.

Récemment, selon des éléments de l’enquête dont l’AFP a eu connaissance et en partie révélés par le parisien, Le juge d’instruction financière en charge du dossier estime avoir découvert des preuves de l’utilisation d’une ligne téléphonique secrète par Carla Bruni-Sarkozy. Selon le juge, le téléphone a notamment été utilisé par l’ancien couple présidentiel pour recevoir des messages de l’ancien pape paparazzi, Mimi Marchand (de son vrai nom Michèle Marchand), également mis en cause, sur le déroulement de l’opération.

Lors de son audition début mai, Carla Bruni-Sarkozy a nié qu’il s’agisse de son téléphone. Elle a dit qu’elle « se sentir responsable » de l’inculpation de son mari. “C’est moi qui devrais être inculpé” dit-elle, accusant Mimi Marchand d’avoir « utilisé le nom de [son] mari et [sien] dans cette affaire pour se donner du poids auprès de ses collègues. Mimi Marchand, continua-t-elle, « C’est intelligent, mais pas forcément vrai. […] Elle est très manipulatrice. Interrogé, l’avocat du chanteur, Paul Mallet, n’a pas répondu.

 
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