Vieilli, émacié, battu, puis remusclé ! Pierre Niney n’a pas eu la tâche facile durant les cinq mois du tournage de “Le Comte de Monte-Cristo”, qui sort dans les salles francophones le 28 juin 2024. En incarnant le prestigieux personnage d’Edmond Dantès, héros du film d’Alexandre Dumas roman, l’acteur français de 35 ans a subi de multiples transformations physiques.
Comment ce rôle vous est-il venu ?
Par appel téléphonique. Je me souviendrai de ce moment toute ma vie. Pour moi, c’était comme donner Hamlet à un Anglais. En France, l’histoire du « Comte de Monte-Cristo » est absolument légendaire. Ce roman a eu un tel impact sur les gens. C’était donc un cadeau du ciel.
L’histoire d’amour de votre personnage est terrible…
Oui, c’est la promesse d’un bonheur qui n’arrivera jamais. Et puis cet homme est trahi par ses proches et sacrifié sur l’autel du pouvoir. Donc c’est terrible. Je pense que c’est l’une des pires formes d’amour.
Durant ces trois heures de film, votre personnage est souvent maltraité, et puis vous étiez très maigre…
C’est vrai que mon corps a beaucoup changé. J’ai dû être musclé pour la première partie du film, quand il est jeune, amoureux et innocent. Et avec l’aide d’une nutritionniste qui me suit depuis plusieurs films, j’ai dû me sécher pour la partie où mon personnage est en prison. Ensuite, j’ai dû retourner à la salle de sport pour incarner un homme abîmé et déterminé à se venger.
Vous imitez parfaitement les accents. L’anglais, surtout…
Je me suis entraîné avec un coach. Et j’ai la chance d’avoir quelqu’un dans ma vie qui parle bien anglais (ndlr : sa femme, Natasha Andrews, est australienne). J’adore cette langue et je la pratique beaucoup. D’ailleurs, j’aimerais avoir des rôles en anglais.
Edmond Dantès a bien des visages pour tromper son monde… Tous ces masques que vous portiez, n’étaient-ils pas désagréables ?
Un peu, je dois l’admettre. Surtout quand il fait chaud. Il s’agissait d’environ 150 heures de maquillage sur 80 jours de tournage. C’est beaucoup. Je connais bien la maquilleuse… plus que ma propre famille, maintenant (rires).
