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Même si le concept de base ne change pas, à savoir une opposition entre deux villes françaises à travers une série de jeux fous, les premières informations concernant le nouveau format du jeu se dévoilent petit à petit. L’émission sera diffusée sur quatre soirées d’été et sera animée par un duo d’animateurs, composé de Bruno Guillon et Nagui. La chanson thème légendaire « Shanana » sera remplacée par un nouvel hymne, produit par des personnalités de renommée mondiale. Le mur des champions sera toujours là mais dans un format mixte et Yoann Riou a été désigné comme nouvel arbitre.
« Intervilles sans les vaches, ce n’est pas Intervilles »
Malgré ces nouveautés, c’est surtout l’absence du plus célèbre des tests, celui des vaches, qui cristallise le plus de réactions. Si cette décision a été saluée par les défenseurs des droits des animaux, les communes landaises de Dax et Mont-de-Marsan ont déjà indiqué qu’elles n’y participeraient pas. “Intervilles sans vaches, ce n’est pas Intervilles”, a déclaré à l’AFP le maire Horizons de Dax, Julien Dubois, selon qui il est “faux” de dire que ces animaux “souffraient pendant le match”.
Interrogé par l’AFP, Nagui “pense simplement que ces taureaux sont bien plus heureux de nature, à monter, qu’à entendre des cris et à courir après de jeunes pompiers qui risquent aussi de se faire empaler”. « L’idée, c’est de retrouver l’esprit des fêtes votives, l’esprit des foires », poursuit l’animateur vedette.
Un test dans l’ADN du jeu
Conformément à cette décision, une commune des Pyrénées-Atlantiques, vainqueur du jeu en 1970, a décidé de décliner également une éventuelle participation. C’est Bayonne. “En tant qu’élu de Bayonne, je partage la position de tous les camarades du Sud-Ouest pour dire qu’il ne faut pas dénaturer ce beau programme”, a déclaré Olivier Alleman, assistant numérique de la ville, à France Bleu Pays basque depuis Bayonne.
L’élu, qui avait également animé Intervilles entre 2007 et 2011, a ajouté que “le retour sans vache (le) dérange un peu puisque ce n’est évidemment pas dans l’ADN même du programme”, rappelant que l’ORTF (à l’origine du jeu), « s’est appuyé sur toutes les traditions des jeux régionaux pour pouvoir créer Intervilles ».
Un débat sur le bien-être animal
France Télévisions a récemment décidé de demander aux producteurs de limiter au maximum l’utilisation d’animaux dans les films, en les remplaçant par exemple par des images de synthèse ou des banques d’images. A l’origine de cette décision, l’association PAZ a contacté toutes les grandes chaînes et salue cette « avancée ». Elle souhaite cependant que cette clause « uniquement incitative » […] devenir contraignantes», explique à l’AFP sa directrice, Amandine Sanvisens.
“J’espère que les autres chaînes suivront, l’opinion est désormais convaincue que les animaux n’ont rien à faire sur les plateaux”, renchérit Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions, auprès de l’AFP. amis.
Avec les progrès de la technologie, une partie de l’industrie cinématographique se tourne vers les effets spéciaux et les images numériques pour éviter d’utiliser de vrais animaux. À l’image du très attendu nouvel opus du « Roi Lion », « Mufasa », blockbuster Disney en salles pour Noël, avec des images plus vraies que nature mais 100 % virtuelles.