Dans “Enfin”, Claude Lelouch erre dans la musique et les fausses notes

Dans “Enfin”, Claude Lelouch erre dans la musique et les fausses notes
Dans “Enfin”, Claude Lelouch erre dans la musique et les fausses notes

Le cinquante et unième film de Claude Lelouch sorti le 13 novembre, “Enfin” met en scène Kad Merad dans le rôle d’un avocat qui décide de tout abandonner suite à un accident vasculaire cérébral. Partout en et en musique, il affirme ses vérités sans filtre, notamment sur l’ère #MeToo. Clivage.

Dans un monde de plus en plus fou, l’avocat Lino (Kad Merad) a décidé de tout abandonner suite à un accident vasculaire cérébral. Il parcourt ensuite la France, armé de sa trompette dont il joue en toutes occasions, pour rencontrer des amis et rencontrer de nouvelles personnes. Petit à petit, il prendra conscience d’être bien vivant et se rendra compte que, finalement, tout est bon à avoir dans la vie.

C’est sur ce mince synopsis que repose le nouveau film en forme de drame musical de Claude Lelouch, annoncé comme testamentaire. Un cinquante et unième long métrage depuis 1960 qui voit le réalisateur français renouveler sa fidélité aux actrices qui constituent pratiquement sa famille et intégrer le nouveau venu Kad Merad. Au casting figurent toujours Elsa Zylberstein, Michel Boujenah, Sandrine Bonnaire, François Morel, Françoise Fabian et la chanteuse Barbara Pravi. Le trompettiste Ibrahim Maalouf signe la musique du film tandis que les paroles des chansons occupant une grande partie de «Enfin» sont de Didier Barbelivien.

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Ni le meilleur ni le pire de Lelouch

Divisant comme à son habitude les critiques, ce nouveau film de Lelouch alterne le pire (le traitement du thème du consentement avec une dénonciation de l’ère #MeToo et un parallèle avec la période de l’Occupation) et le meilleur (la première heure jouissive avec des allusions à d’autres de ses œuvres passées telles que « The Good Year » (1973) et « L’aventure c’est l’aventure » (1972)).

Ni le meilleur ni le pire de Lelouch, “Enfin” apparaît ainsi d’une grande maîtrise formelle tout en laissant une large place à l’improvisation malgré ses airs fourre-tout. Mais spontanéité ne veut pas dire véracité et il ne suffit pas de créer une réelle complicité avec les spectateurs. D’autant que le comportement et les discours d’un Lino sans filtre qui estime que l’ère #MeToo est implacable envers les hommes qui veulent juste passer un bon moment s’avèrent souvent aussi gênants que limitants.

œil

«Enfin» de Claude Lelouch, avec Kad Merad, Elsa Zylberstein, Michel Boujenah. A voir dans les cinémas francophones depuis le 13 novembre 2024.

 
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