Un enseignant de Libourne reçoit une troisième lettre de menace de mort, une enquête est en cours

Un enseignant de Libourne reçoit une troisième lettre de menace de mort, une enquête est en cours
Un enseignant de Libourne reçoit une troisième lettre de menace de mort, une enquête est en cours
Un enseignant de Libourne reçoit une troisième lettre de menace de mort, une enquête est en cours

Un enseignant a encore menacé. Une lettre contenant une menace de mort a été découverte mardi 12 novembre dans une salle de classe du lycée Jean-Monnet de Libourne (Gironde), a indiqué jeudi le parquet de la ville au Parisien, confirmant une information de Sud-Ouest. Cette lettre – à « caractère raciste » selon le maire de la ville Philippe Buisson cité par Bleu Gironde – visait un enseignant déjà menacé en décembre 2023 puis une semaine après la rentrée 2024. Une enquête est en cours et a été rendue. à la brigade de recherche de Libourne, selon l’acte d’accusation.

Selon Sud-Ouest, l’enseignant visé est en état de choc. La première lettre qui lui était adressée disait : « Nous devons tuer les Arabes au lycée. Je les saignerai comme les cochons de mon grand-père…”, écrit le journal local. Une collègue du professeur interrogée par Sud-Ouest indique que la lettre reçue ce mardi est « plus laconique », mais la vise directement. « Nous sommes tous très inquiets. Personne n’a été impliqué dans la lettre précédente. Il y a une vraie tension au sein de l’école…», a déclaré l’école au journal local.

Les collègues du professeur se disent “sous le choc” envers France Bleu Gironde. « Pouvez-vous imaginer dans quel état il pourrait se trouver ? C’est dans sa classe que la lettre a été retrouvée. Celui qui l’a déposé là savait très bien à qui il était adressé. Cela doit cesser. Nous sommes en colère. C’est dégueulasse», renchérit un représentant CGT du lycée sur la radio locale. Le parquet de Libourne confirme que cette lettre « a été glissée sous la porte du prétoire ».

En décembre 2023, la moitié des enseignants de l’institut avaient exercé leur droit de retrait. “Les enseignants, très choqués, demandent la fermeture administrative de l’institut car ils estiment que les conditions de sécurité ne sont pas réunies”, a déclaré Charlotte Laizet, co-secrétaire départementale du Snus-FSU Gironde. La direction de l’école a porté plainte.

 
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