Les avocats de Combs ont déposé cette demande devant le tribunal fédéral de Manhattan, où ses précédentes demandes de libération sous caution ont été rejetées par deux juges après son arrestation en septembre pour complot et trafic sexuel.
Il a plaidé non coupable des accusations selon lesquelles il aurait contraint et maltraité des femmes pendant des années avec l’aide d’un réseau d’associés et d’employés, réduisant les victimes au silence par le chantage et la violence, notamment des enlèvements, des incendies criminels et des agressions physiques.
Il attend son procès le 5 mai dans un centre de détention fédéral de Brooklyn.
Dans le nouveau dossier déposé devant le tribunal, les avocats de M. Combs affirment qu’ils proposent un plan de libération sous caution « beaucoup plus strict » qui soumettrait l’artiste à une surveillance de sécurité rigoureuse 24 heures sur 24 et à des restrictions quasi totales sur sa capacité à contacter toute personne autre que ses deux avocats. Mais le montant qu’ils attribuent à la somme reste de 50 millions de dollars, comme ils l’avaient proposé précédemment.
Ils citent également de nouvelles preuves qui, selon eux, « démontrent clairement que les arguments du gouvernement sont faibles ». Ces preuves, selon les avocats, réfute l’affirmation du gouvernement selon laquelle une vidéo de mars 2016 montrant M. Combs agressant physiquement sa petite amie d’alors s’est produite lors d’un « pervers » forcé, un événement sexuel décrit dans l’acte d’accusation contre M. Combs.
Ils ont écrit que la réunion était en fait « un aperçu de quelques minutes d’une relation consensuelle complexe mais qui dure depuis des décennies » entre M. Combs et sa petite amie d’alors.
Les avocats ont fait valoir que les conditions de détention de M. Combs au Metropolitan Detention Center de Brooklyn violaient ses droits constitutionnels de participer à sa défense.
Un porte-parole du parquet s’est refusé à tout commentaire.