Le musicien a évoqué la vente du catalogue musical de Pink Floyd, récemment vendu à Sony pour une belle somme. Et il n’a aucun regret.
400 millions de dollars. Il s’agit du très gros chèque que Sony Music a signé pour récupérer le catalogue musical de Pink Floyd il y a quelques semaines. Dans cette juteuse affaire, tous les enregistrements, droits voisins et droits d’utilisation du nom et de l’image du groupe. De quoi hésiter pour certains. Mais pas pour David Gilmour.
“J’ai abandonné ce combat”
Le musicien a en effet consacré toutes ses années à Pink Floyd his derrière “C’est l’histoire, c’est le passé, il a confié au Los Angeles Times. Ce sont des choses pour les générations futures ». Un héritage que Sony Music aura la lourde responsabilité de mettre en valeur et de perpétuer pour les années à venir.
Prétendre être désormais «une personne âgée», Gilmour expliquer : “J’ai passé les 40 dernières années à essayer de mener un bon combat contre les forces de l’indolence et de l’avidité pour faire de notre mieux avec notre équipement. Et j’ai abandonné ce combat maintenant”.
En plus : David Gilmour : Les 3 chansons de Pink Floyd qu’il ne jouera plus
L’aspect pratique d’un tel contrat est que le musicien a déjà reçu une avance. “Parce que, vous savez, ce n’est pas de l’argent frais ou quoi que ce soit du genre, poursuites-il. C’est une avance sur ce que j’aurais de toute façon gagné au cours des prochaines années.». Mais ce n’est pas tant l’appât du gain qui le pousse à signer.
C’est plutôt la détérioration des relations entre les membres du Pink Floydconsumé par les guerres d’ego. “Les disputes, les bagarres et les bêtises qui ont eu lieu au cours des 40 dernières années entre ces quatre groupes disparates de personnes et leurs managers, c’est agréable de dire au revoir», conclut-il.
David Gilmour je l’avais déjà certifié dans le journal Le Gardien le mois dernier, il ne pouvait pas de toute façon »absolument pas” rejouer avec Roger Waters. “J’ai tendance à éviter les gens qui soutiennent activement les dictateurs autocratiques et génocidaires comme Poutine et Maduro, a-t-il commenté. Rien ne me ferait partager la scène avec quelqu’un qui considère qu’un tel traitement envers les femmes et la communauté LGBT est acceptable.».
Canada