La mort de l’acteur Michel Blanc, qui a conquis un public intergénérationnel et socialement diversifié, rappelle à tous ses répliques cultes.
INSTANT DU MARCHÉ FINANCIER
Les élections américaines ont toujours apporté leur lot de surprises. Cette dernière élection ne déroge pas à la règle. Le dépouillement des votes semble encore complexe et parfois à la limite du manque de fiabilité. Le phénix républicain Donald Trump aura donc facilement conquis les suffrages (collège électoral et vote populaire) du peuple américain ainsi que le contrôle du Sénat. Kamala Harris n’aura pas réussi, après avoir repris la campagne d’un Joe Biden usé par de longues années de carrière politique, à inverser la tendance malgré des avantages évidents. « Sur un malentendu, cela peut donc fonctionner », diront désormais commentateurs politiques et économistes. La Bourse, qui avait déjà anticipé ce résultat, devrait se réjouir même si le programme macroéconomique de Donald Trump s’avère projectionniste et inflationniste.
Au cours des cinquante dernières années, le S&P 500 a toujours progressé, sauf en 2000 et 2008 pour des raisons particulières (bulle Internet et crise des subprimes). Six mois après l’élection de Donald Trump en 2016, le S&P 500 a augmenté de 12,1 %. Joe Biden, de son côté, a fait mieux avec une hausse de 24,1% de l’indice boursier. Les taux d’intérêt américains à 10 ans dépassent 4,3%, ce qui devrait continuer à amener le taux du dollar à un niveau proche de 1,05 contre euro. Les investisseurs du monde entier ont intérêt à ce qu’America Inc. continue à créer de la richesse d’abord pour elle-même (et c’est ce qu’elle a toujours fait) et pour les autres pays. L’autre raison est simple : le monde entier (la Chine en premier) finance l’Amérique en achetant des bons du Trésor américain et en se dotant de réserves en dollars (même en achetant de l’or car l’once d’or est libellée… en dollars).
Pour les Européens, les défis resteront toujours les mêmes : exister comme une zone de production industrielle et d’investissement plutôt que comme un gigantesque espace d’épargne et de richesse immobilière. Elle doit aussi proposer une véritable alternative monétaire avec une monnaie (l’euro) qui aura contribué à sauver la zone économique du naufrage à plusieurs reprises (2008-2011). L’Europe est pourtant devenue un pays aux revenus en déclin si l’on compare les taux de croissance des vingt dernières années entre les Etats-Unis et le Vieux Continent. Le pragmatisme doit rester notre guide : le PIB mondial continuera de croître d’environ 3 % en 2025, laissant la possibilité aux entreprises de créer de la valeur ajoutée. Cela offre donc de la place pour des modèles économiques réussis et des dossiers d’investissement attractifs.
En France, les annonces du projet de loi fiscale confirment le resserrement fiscal avec un volet complexe de réduction des dépenses. L’environnement de consommation s’est toutefois amélioré avec la forte baisse du prix de l’essence. En effet, le baril est passé de 90 à 75 dollars. Si les conflits militaires prenaient fin, au moins pendant une pause après ces élections, le monde multipolaire pourrait également trouver une nouvelle voie de croissance économique. Le slogan de la campagne républicaine « Dream Big Again » prendrait alors tout son sens.
MÉTÉO DU MARCHÉ
VALEUR DU MOIS : VALEO
Suite aux difficultés du secteur automobile, l’équipementier français a publié un avertissement sur ses résultats en révisant à la baisse ses perspectives de chiffre d’affaires annuel, indiquant qu’il attendrait la fin de l’année pour fournir à nouveau des prévisions de ventes. Bref, le manque de visibilité et les défis de l’industrie automobile européenne (hors Ferrari !) face à la concurrence des voitures électriques chinoises notamment, frappent durement les entreprises.
LE DERNIER MOT
Le désert du Namid est le plus ancien désert du monde (55 millions d’années). Il y pleut très rarement. Les conditions climatiques actuelles y sont similaires à cette époque. Le courant froid venant de l’Antarctique (appelé « Benguela ») permet au désert d’exister en lui fournissant l’humidité nécessaire à travers le brouillard. C’est aussi un endroit où l’on observe les plus hautes dunes de sable du monde à Sossusvlei (300 mètres).