Pour sa neuvième édition, Dernier Cri envahit une quinzaine de lieux montpelliérains pour parcourir tout le spectre des musiques électroniques, avec des shows live, des DJ, mais aussi des conférences et un film.
Interroger l’essence de la culture techno en investissant dans une ville pionnière du genre en France, avec une diversité artistique qui mêle spectacles live et DJ, conférences ou encore film : tel est le défi relevé par Dernier Cri pour la nouvelle année.
Le festival continue son rôle de pionnier et réinvestit Montpellier à partir de ce jeudi et jusqu’au 11 novembre, valorisant la diversité des lieux.
Qu’il s’agisse de clubs (Rockstore, Dièze, L’Antirouille), de bars (Saloon, Pinata, Discopathe) ou encore de cinémas (Diagonal) et autres lieux de culture comme l’Ecole des Beaux-Arts, le MO.CO, la Panacée, Tropisme et pour la première fois l’école de musique et la salle de concert Jam (avec du jazz électro-hip-hop live passionnant de l’ECHT !)
« Cette année, nous centrons la programmation sur la nouveauté et l’émergence d’artistes, sans grandes têtes d’affiche car nous n’avons pas cliqué sur un nom et c’est aussi notre vocation, notre ADN, de proposer des talents émergents. Nous sommes confiants dans leur qualité.se défend Pascal Maurin, l’un des organisateurs, rappelant les tarifs très bas des événements quand ils ne sont pas gratuits.
Dernier Cri s’engage également dans une démarche inclusive et éco-responsable en mettant en avant une nouvelle génération d’artistes féminines. On parle d’Élise Massoni, Maggy Smiss, Lucile Cordova, du collectif System Sol ou encore d’étoiles montantes comme les DJ Tauceti et Camille Doe qui raconteront leur parcours et leurs combats avant d’enflammer les pistes de danse.
Dans cette programmation éclectique, on célèbre la soirée du 6 novembre avec la projection de The Sound of Belgium, un documentaire qui retrace l’épopée de la culture club belge à travers le légendaire popcorn dans les années 80 et 90. Jean Bruce présentera également son livre New Beat, un genre proche de l’acid-house, tandis que l’historique DJ Garfld assurera un set de trois heures au fort son drum n’ bass (à la radio Pinata, place Rondelet).