Par
Valentin Mauduit
Publié le
31 octobre 2024 à 14h00
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Comme beaucoup de fans, Yannis Guillaumé a découvert la culture japonaise à travers les mangas. « Je suis une personne qui regarde beaucoup de séries et de films. J’aime toute la période médiévale, les samouraïs”, explique le juré de JapaNogent Nogent-le-Rotrou.
Elle a participé à son premier concours de cosplay
En 2019, Yannis faisait déjà partie de l’équipe de Gwénaël Batista lors de son apparition dans festival à Nogent-le-Rotrou. Ainsi, trois ans plus tard, il n’hésite pas à rejoindre Thomas Guiocheau dans l’aventure.
Une évidence pour ceux qui cosplayent depuis 2016. « En 2019, je faisais déjà partie du jury. Pour moi c’était la première fois, je ne savais pas du tout comment ça fonctionnait, j’ai beaucoup appris de l’association de Tours qui venait aussi comme jurée. »
Durant le concours, les costumes sont regardés sous toutes les coutures, et ce n’est pas qu’une expression.
Je ne pensais pas qu’il était si exigeant.
En 2022, sa plaisante expérience s’est répétée… « Nous avons jugé entre vingt-cinq et trente participants. » Mais la plus grande avancée remonte à cette année, au festival Culture Manga par Dreux. «J’ai participé à mon premier concours de cosplay. » Une nouvelle aventure pour celui qui se retrouvait régulièrement de l’autre côté de la barrière.
Le prix du public à Dreux
S’ils sont en costume Pirates des Caraïbes (fait main) a attiré l’attention du jury, ses partenaires n’ayant pas confectionné leurs vêtements, le groupe a été pénalisé.
Cependant, nous avons quand même reçu le Prix du Public pour cette performance.
Puisque non seulement le costume compte dans la note globale, la présentation, la performance lors du défilé, est également jugée.
Il aime le fait main
L’animateur de jeunesse confectionne ses propres costumes. « Je ne me reconnais pas vraiment dans un cosplay tout fait. » Il récupère donc à gauche et à droite des matériaux qu’il utilise pour fabriquer des armes et autres accessoires.
«J’essaie d’obtenir des cosplays bon marché. Je confectionne mes propres costumes avec des tissus récupération. Ce qui m’intéresse, c’est créer. Être à une convention et me promener n’est pas mon truc de fou. ”
Et là, c’est le juré qui prend les devants : “Je préfère une robe faite main avec quelques défauts plutôt que celle qui a tout acheté.”
Il veut sentir l’âme derrière le cosplay. Et acheter une robe de prêt-à-porter peut valoir beaucoup d’argent. « Mon costume de Barbosa que j’ai réalisé entièrement à la main, certains le vendent 900 euros. »
Deux jours de course
Cette année le concours JapaNogent se déroulera sous un nouveau format avec deux jours de compétition. « L’année dernière nous n’avions pas pu accueillir tout le monde, donc pour cette édition, avec deux groupes, nous pourrons accueillir davantage de cosplayers. »
Une compétition est donc organisée samedi mais avec une particularité. « Nous nous attendons à ce que les costumes soient fabriqués à la main à 50 %. »
Pour dimanche ce sera gratuit, c’est aussi pour les enfants, ceux qui veulent commencer avec un costume acheté. « Nous voulons donner une chance à chacun. »
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