Hors Cadre, tout est dans le nom. Pour sa première édition, ce nouveau festival de photographie sort des sentiers battus. En dehors des musées, les œuvres peuvent être découvertes en sillonnant le centre-ville, afin que les lieux enrichissent l’exposition.
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C’est un festival à découvrir au hasard dans les rues du centre de Béziers (Hérault). A l’instar des rencontres d’Arles ou de Visa pour l’image, à Perpignan, ce nouveau festival de photographie, baptisé Hors Cadre, expose ses œuvres dans des lieux insolites, loin des musées.
C’est par exemple le cas de cette ancienne serre de la maison Jullian, un petit château de la fin du 19ème siècle situé au bord du Canal du Midi. Magali Joannon expose une série intitulée “reste du temps” faisant écho à l’histoire du lieu. Une sorte de tableau dans le tableau, comme se réjouit le photographe : “Quand c’est sur place, quand on est vraiment à l’intérieur et qu’on voit les détails du mur de la serre et du lieu qui réagissent encore plus fortement aux images, c’est bluffant. Nous sommes heureux.
A quelques kilomètres de là, sur les hauteurs de la ville, deux autres artistes sont exposés dans une ancienne prison, restaurée en hôtel. « Hors Cadre est né d’une énergie commune de personnes qui se rencontrent et veulent créer quelque chose, » précise Thomas Langlois, président du festival. Il n’y a donc pas de vision complètement fixe de la direction que nous prenons et de la manière dont nous nous positionnons. C’est une énergie collective de dix-sept lieux. Dix-sept lieux qui racontent l’histoire de la ville, et 25 artistes pour les mettre en valeur.
L’exposition peut être visitée gratuitement jusqu’au jeudi 31 octobre.
Écrit avec Olivier Brachard, Arnaud Delayre et Audrey Guiraud.
