les peines de prison se multiplient contre les revendeurs de solutions pirates

les peines de prison se multiplient contre les revendeurs de solutions pirates
les peines de prison se multiplient contre les revendeurs de solutions pirates

De plus en plus populaires, les solutions IPTV commencent à sérieusement agacer les autorités.

Après l’impunité, les actions. En Europe, la justice multiplie les sanctions contre les solutions IPTV permettant de bénéficier de chaînes généralement cryptées, comme DAZN, Canal+ ou Beinsports, dans la plus pure illégalité.

Car cette action correspond en réalité à du piratage, et contrevient donc aux lois sur le droit d’auteur et plus généralement sur le parasitisme et à la charge financière créée par les utilisateurs qui ne souscrivent pas aux solutions légales. Pour les gestionnaires de plateformes IPTV, cela peut aussi générer beaucoup d’argent, puisqu’ils proposent généralement des abonnements bien moins chers pour accéder aux chaînes concernées.

Plusieurs jugements contre des pirates en Europe

Si la situation semblait impossible à combattre pour les ayants droit, il semble néanmoins qu’en Europe, la justice soit sérieusement active sur le sujet. Comme le souligne le site spécialisé TorrentFreak, plusieurs jugements contre des propriétaires de plateformes IPTV ont vu ces derniers condamnés à des peines de prison ces dernières semaines.

En Grèce, un homme qui revendait des abonnements IPTV, qui avait créé plus de 655 noms de domaine pour contourner les restrictions, tout en amassant un butin de plusieurs millions d’euros, a été condamné à huit ans de prison.

Quelques jours plus tard, le 8 octobre, ce sont les autorités italiennes qui ont saisi des biens immobiliers et des véhicules de luxe après une plainte de plusieurs plateformes, dont Sky, DAZN et Mediaset. L’accusation a découvert un système de fraude vaste et sophistiqué ; quatre personnes sont actuellement soupçonnées d’être à l’origine de ce réseau.

Dans le nord de l’Irlande, un homme et une femme ont été condamnés à quatre ans de prison pour s’être enrichis grâce à la piraterie, réalisant ainsi un bénéfice de 475 000 livres. Ils ont proposé des abonnements à une plateforme IPTV entre 2016 et 2020.

Au Royaume-Uni, la Cour d’appel a confirmé une peine de 11 ans de prison, prononcée en 2023, contre un dealer.

En , la justice se contente à ce stade, et après de multiples alertes de la Ligue de Professionnel, de bloquer les services IPTV. Au total, depuis 2022, plus de 5 000 sites ont été bloqués, a confirmé le président de l’Arcom lors d’une audition au Sénat, qui a également réclamé une baisse des prix pour ne pas « alimenter le piratage ».

 
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