Le Te Deum de Bruckner aux oreilles de la Tribune

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Les commentaires des gagnants seront lus à l’antenne par Jérémie Rousseau la semaine suivante.

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Jérémie Rousseau, Yannick Millon, Célia Oneto Bensaid et Jérémie Cahen
© Radio-France

Jérémie Rousseau’s report

On entre par une grande porte, d’un ton plus martial que majestueux ; mais le bâtiment ne serait-il pas un peu tape-à-l’œil ? Les forces de Chicago fouettées par Daniel Barenboim impressionner sinon secouer.

Presse, Philippe Herreweghe affole ses troupes : chœurs et orchestre, non avares en sonorités droites, obéissent à une vigueur tout à fait beethovénienne, au risque d’évacuer la ferveur espérée.

Cuivres brillants, cordes saccadées : les choix de Bernard Haitinkà la tête du Concertgebouw, accentuent l’aspect hypnotique de l’hymne célébré par un chœur intelligible et discipliné. Peu ambigu, le Sécurisez-le révèle un nombre insuffisant de solistes.

L’orgue pose un cadre solennel, se fondant dans l’orchestre brucknérien dans d’admirables dégradés – quelle architecture ! Si la bataille théâtrale de Zubin Mehta n’est jamais écrasant, on regrette que le quatuor de solistes (une basse grincheuse, un ténor autoritaire) reste extérieur au texte et que le culte du son finisse par l’emporter.

Une foule unie se précipite, avec une puissance qui a quelque chose de physique : hymne chrétien ou messe païenne ? Eugène Jochum fait gonfler et dégonfler la vague brucknérienne avec une précision calibrée, régulant une dynamique ténue. Ernst Haefliger, implorant, Peter Lagger, aux accents rageurs, et Maria Stader, à la lumière mozartienne, contribuent à l’évidence de ce grand classique du disque.

Un frisson parcourt le studio. Impressionnante est la sérénité qui se dégage de cette lecture. Comme on se sent petit devant Que Dieu te bénisse d’Herbert von Karajan ! Les rouleaux de timbales érigent les voûtes d’une cathédrale, tandis que le chœur entonne le chant de louange idéal, relayé par des solistes aux nuances ineffables (Peter Schreier, évangéliste de Bruckner, Anna Tomowa-Sintow sur des aigus enflammés, José Van Dam avec le tampon velours).

Palmarès

N°1 : Version F
Chœur du Wiener Singverein, Orchestre philharmonique de Berlin, dir. Herbert von Karajan
DG (1976)

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Te Deum de Bruckner, dirigé par Herbert von Karajan
– DG

N°2 : Version E
Chœurs du Deutsche Oper Berlin, Orchestre Philharmonique de Berlin, chef d’orchestre. Eugène Jochum
DG (1965)

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Te Deum de Bruckner, dirigé par Eugen Jochum
– DG

N°3 :Version D
Chœurs de l’Opéra de Vienne, Orchestre Philharmonique de Vienne, chef d’orchestre. Zubin Mehta
Decca (1976)

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Te Deum de Bruckner, dirigé par Zubin Mehta
– Decca

N°4 :Version C
Chœurs et Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, chef d’orchestre. Bernard Haitink
Philips (1966)

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Te Deum de Bruckner, dirigé par Bernard Haitink
-Philips

N°5 :Version B
Collegium Vocale Gent, Orchester des Champs-Élysées, dir. Philippe Herreweghe
PHI (2012)

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Le Te Deum de Bruckner, mise en scène Philippe Herreweghe
– PHI

N°6 : Version A
Chœurs et Orchestre Symphonique de Chicago, chef d’orchestre. Daniel Barenboim
DG (1981)

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Te Deum de Bruckner, dirigé par Daniel Barenboim
– DG

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Bientôt disponible dans le Record Review Tribune :

  • 20 octobre 2024 : Symphonie n°8 de Dvorák
  • 27 octobre 2024 : Concerto pour piano n°25 par Mozart
  • 3 novembre 2024 : Nocturnes par Fauré
 
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