elle échappe au stress de la ville pour vivre dans la forêt dans 96 pieds carrés

elle échappe au stress de la ville pour vivre dans la forêt dans 96 pieds carrés
elle échappe au stress de la ville pour vivre dans la forêt dans 96 pieds carrés

Une femme de 29 ans a quitté son emploi de consultante stratégique à Montréal pour emménager dans une mini maison sans électricité dans les bois. Cette décision audacieuse lui a permis d’être libre financièrement.

«J’ai décidé de faire ça temporairement», raconte Marie Darsy, qui vit depuis trois mois dans sa petite maison dans les bois. Cela me fait beaucoup de bien.

Trois ans après avoir acheté ce terrain dans Lanaudière, la jeune professionnelle d’une grande entreprise a finalement quitté son emploi après avoir mis de l’ordre dans ses finances. Cette nouvelle vie minimaliste lui permet de se libérer d’une pression financière constante.

Photo Maude Larin-Kieran, Agence QMI

« J’ai ralenti en raison du besoin constant de gagner de l’argent, parce que j’ai réduit mes dépenses. Je travaille beaucoup sur mes projets de vie, mes passions », explique-t-elle.

Sur son compte TikTok, une vidéo présentant sa nouvelle vie cumule plus de 330 000 vues et de nombreux commentaires positifs.

«Ça suscite beaucoup d’intérêt, ce mode de vie», observe-t-elle. Je pense qu’il y aura un retour aux sources dans les années à venir. Un retour à la vie simple.

Presque plus de dépenses

Propriétaire d’un terrain de 90 000 $ presque entièrement remboursé, Marie n’a dû débourser que 7 000 $ pour une tiny house sur Marketplace. Cette stratégie a réduit les dépenses mensuelles de l’ancienne locataire qui payait 1 300 $ par mois pour son loyer.

« Ma plus grosse dépense [mensuelle]c’est mon Starling à 160 $. Sinon, je paie mes courses, mon bois, des choses comme ça, mais c’est tout », raconte Marie.

Elle estime ses dépenses totales à environ 1 000 $ par mois lorsqu’elle prend en compte ses courses, son assurance automobile ainsi que le propane et l’essence qu’elle utilise pour se rendre à l’épicerie du village.

Photo Maude Larin-Kieran, Agence QMI

Libéré du stress de la ville

Marie dit qu’elle se sent beaucoup mieux depuis qu’elle vit dans cette maison et beaucoup moins anxieuse que lorsqu’elle habitait dans le Mile End, à Montréal.

« J’ai vraiment un ancrage fort, il y a quelque chose de très sain même au niveau de la santé physique et mentale », mentionne-t-elle.

Marie s’apprête désormais à passer son premier hiver en pleine nature. Elle se sent prête puisqu’elle a pu compter sur l’aide de ses voisins.

«J’ai de très bons voisins. Ils m’ont aidé à me préparer […] J’ai du bois et je vais installer un poêle au propane car il n’y a pas de connexion filaire », explique la femme qui vit sans aucun service.

 
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