ils ont vécu une aventure inoubliable avec des mustangs sauvages aux USA

ils ont vécu une aventure inoubliable avec des mustangs sauvages aux USA
ils ont vécu une aventure inoubliable avec des mustangs sauvages aux USA

Ils reviennent tout juste des Etats-Unis où ils ont passé un mois, de fin août à fin septembre 2024, à la rencontre des derniers mustangs sauvages du Colorado, pour un film documentaire qu’ils comptent voir sortir en fin d’année. . été 2025. Et ce fut une aventure très émouvante.

Marion Fernandez et Maxence Lamoureux, anciens élèves de l’Institut francophone de formation en cinéma animalier de Ménigoute (Iffcam) où ils se sont rencontrés, en couple dans la vie, installés depuis trois ans en Ménigoutais, aux confins de la Vienne et des Deux-Sèvres. , à Benassay (Vienne), à ​​deux pas des Forges.

“Je me sentais responsable d’elle”

L’association au nom « chironesque » de ces cinéastes animaliers trentenaires, Les Films du granit, autrefois basée à Saint-Loup-Lamairé, est désormais rattachée à la Maison des cultures de pays de Parthenay.

Ils ont déjà réalisé deux documentaires ensemble mais ce troisième projet est émotionnellement incommensurable.

Le troupeau de mustangs dont est issue la pouliche Juliette.
© (Photo Marion Fernandez and Maxence Lamoureux)

A la genèse, il existait déjà une mustang. On replonge dans l’enfance de Marion, bercée par le film d’animation Spirit, l’étalon des plaines. « Je suis cavalier depuis l’âge de 3 ans et nous avons deux chevaux… C’est vrai qu’il y a un handicap », sourit le réalisateur.

Alors ni une, ni deux, lors de la présentation aux USA du film sur les grues cendrées de Maxence en 2018, ils sont allés à la rencontre de ces fameux mustangs sauvages, indissociables du mythe de l’Amérique occidentale.

Juliette au Colorado… et Roméo en Gâtine

“Je n’ai vu le premier troupeau que parce que j’étais en larmes” se souvient Marion. Elle n’aura pas fini d’être émue car c’est là qu’elle croisera une pouliche si récemment arrivée dans son troupeau que Marion aura l’immense privilège de lui choisir un nom, comme c’est la coutume locale quand on est le premier humain à posez les yeux sur un de ces chevaux.

« Elle avait le même pelage palomino que mon cheval, Roméo. Alors, naturellement, c’était Juliette. C’est étrange à quel point j’avais conscience de vivre un moment très spécial. Pour couronner le tout, elle a commencé à faire des sauts périlleux. D« Irrationnellement, instantanément, je me suis senti responsable d’elle » dit Marion.

Marion a pu retrouver Juliette, six ans plus tard.
© (Photo, Maxence Lamoureux)

Puis la vie galopante a repris son cours en France, entre projets. Mais Juliette était toujours dans l’esprit de sa « marraine » française. Surtout, Marion s’était fait la promesse qu’un jour elle reverrait cette pouliche à l’état sauvage. Alors, à l’image de l’appel irrésistible à la forêt de Jack London, ce projet est revenu à l’été 2024.

Six ans plus tard, le flux d’émotion est monté d’un cran. Le couple retrouve la célèbre jument devenue mère et adoptée dans un troupeau par une Américaine qui entreprend de réunir cette famille de chevaux.

« Pour gérer ces populations de chevaux sauvages, l’Office fédéral de l’Etat (BLM) en charge du domaine public procède à de vastes captures, une méthode contestée par les protecteurs des mustangs car elle est souvent Source de blessures et de traumatismes. Les chevaux sont ensuite parqués et proposés à l’adoption ; seuls quelques-uns sont relâchés dans la nature dans la réserve d’où ils sont issus. Juliette, ainsi capturée en 2021, est désormais privée de sa vie sauvage. » Campement de Maxence.

La campagne de capture s’est considérablement intensifiée depuis 2021 aux Etats-Unis, le gouvernement fédéral jugeant les mustangs sauvages trop nombreux et « trop impactants » sur l’environnement, alors qu’en 1970 la race était encore en danger d’extinction. .

Marion, en tournage avec Maxence et à la réalisation, espère voir le film sortir à l’été 2025.
© (Photo Maxence Lamoureux)

En tissant le destin de Juliette dans un film, Marion veut affirmer plus généralement que « Cela en dit long sur notre relation avec le monde sauvage, la façon dont nous le gérons et la place que nous lui accordons. »

«Pas de place pour la faune»

On sent que le rêve du chien Buck de retrouver sa liberté avec Jack London se dessine ici. «J’aimerais tellement ça pour elle mais je suis pessimiste à ce sujet. La question fondamentale est l’absence d’espace pour la vie sauvage face aux lobbys, en l’occurrence celui de la viande. Il ne s’agit pas seulement d’une critique du système américain, ce schéma est également présent en France. concevoir Marion Fernández.

En attendant, le couple qui a tourné ces séquences à quatre mains est en train de préparer un autre documentaire. Beaucoup plus local et en Gâtine celle-ci, il est dédié au busard Saint-Martin… dont le nom latin (Cirque Pygargus) fait en cette circonstance un étrange écho à un certain pygargue à tête blanche, emblème des États-Unis.

 
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