Les premiers pas de Julian Alaphilippe au sein de Tudor sont particulièrement convaincants aux yeux de ses coéquipiers.
Une nouvelle vie commence pour Julian Alaphilippe. Après plus d’une décennie au sein du Quick-Step, le coureur français rejoint l’équipe Tudor, s’engageant pour trois ans avec l’équipe suisse. Pour son plus grand bonheur.
«Je me sens vraiment bien. Un peu comme un junior. Je ressens une bouffée de fraîcheur et ça me fait du bien. C’était vraiment le bon moment pour partir et je l’apprécie. C’est comme une forme de redécouverte. Je sors de ma zone de confort. » s’est-il récemment confié dans un entretien au Parisien.
Julian Alaphilippe, « un gars normal »
Et le bonheur semble contagieux si l’on en croit ses coéquipiers, qui ne tarissent pas d’éloges à l’égard du natif de Saint-Amand-Montrond. « Je n’ai pas été surpris par l’énergie de Julian. Je l’ai connu pour l’avoir rencontré sur les courses, mais aussi pour ce que j’ai vu de lui dans les médias. C’est exactement comme je m’y attendais. C’est une personne positive, qui rit et qui aime le vélo. Il est très doué pour mettre l’ambiance dans une équipe, pour rendre tout le monde heureux. » a souligné Marc HIrschi, l’autre recrue clé de l’hiver chez Tudor, auprès de L’Equipe.
-Même son de cloche du côté du jeune Mathys Rondel (21 ans), passé de Conti chez les pros cet hiver. « Quand on voit le liseré (l’arc-en-ciel du champion du monde) sur les épaules, c’est énorme, comme son palmarès. C’est un gars normal, qui parle normalement, mais c’est Alaphilippe, c’est lui.il a dit à ce sujet “un gars avec deux bras et deux jambes”.
L’arrivée de Julian Alaphilippe devrait faire entrer Tudor dans une nouvelle dimension, lui permettant notamment d’être invité sur les grandes courses, au premier rang desquelles le Tour de France. “Avec lui dans l’équipe, nous avons plus de chances d’être invités sur le Tour, où j’ai vraiment envie de revenir”» a reconnu sans détour Marc Hirschi.
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