Le « guidon mouette » de Pogacar, la nouvelle arme qui a peut-être déjà plié la saison cycliste 2025

Le « guidon mouette » de Pogacar, la nouvelle arme qui a peut-être déjà plié la saison cycliste 2025
Le « guidon mouette » de Pogacar, la nouvelle arme qui a peut-être déjà plié la saison cycliste 2025

Colnago, le fabricant de cycles italien qui équipe l’équipe UAE de Pogacar, a annoncé un nouveau modèle qui pourrait offrir un énorme avantage au Slovène, qui n’en avait pas vraiment besoin.

Dans la course aux armements technologiques que connaît le vélo ces dernières années, Tadej Pogacar vient de frapper un grand coup et ravive encore davantage les critiques de ceux qui réclament une réglementation plus stricte du vélo accusé d’aller trop vite et de mettre en danger la vie des coureurs. Et ceux qui fermaient les yeux en regardant Tom Pidcock et les autres dépasser allègrement les 100km/h dans les descentes sur les magnifiques routes des Alpes, ne les rouvriront pas lorsque Pogacar dévalera les pentes, appuyé sur son nouveau guidon torsadé à un rythme supersonique. . .

Comme il est loin le temps où Tom Boonen, légende du cyclisme belge, expliquait doctement que Pogacar irait plus vite sur un Cervelo ou un Specialized (respectivement les fournisseurs du Visma-Lease a Bike de Vingegaard et du Soudal-QuickStep de Vingegaard). Evenepoel). C’était en mars 2023 et depuis, non seulement Tom Boonen s’est excusé, mais le Slovène a remporté le Tour des Flandres quelques jours plus tard, et a enchaîné en 2024 avec l’une des saisons les plus prolifiques de l’histoire du cyclisme.

Pogacar et son équipe à Benidorm, le 10 décembre 2024 (pas encore sur les Y1RS) © JOSE JORDAN / AFP

Un gain de 20 watts par rapport au modèle précédent

Et la firme au trèfle a annoncé la couleur pour 2025 en dévoilant avant même les débuts médiatiques de Pogacar une nouvelle machine au design révolutionnaire, notamment son guidon qui ressemble à des ailes de mouette. les porte-bidons sont également intégrés au cadre et la tige de selle est extrêmement aérodynamique mais aussi particulièrement courte, ce qui devrait limiter les ventes grand public de ce Colnago Y1RS puisqu’il sera difficile de l’adapter à différentes tailles. Evidemment, au prix annoncé (6 900 euros pour un cadre simple, plus de 17 000 euros pour l’ensemble complet) il y a relativement peu de cyclistes du dimanche qui pourraient craquer pour ce modèle. Si vous êtes toujours intéressé, sachez qu’il ne sera en vente qu’au printemps prochain.

le Colnago Y1RS © Colnago

Mais ce qui fait vraiment la différence dans la prochaine saison cycliste, c’est cette déclaration de la marque italienne : « Des tests effectués en configuration réelle montrent que les Y1R nécessitent 20 watts de moins que les V4R pour maintenir une vitesse de 50 km/h. Un avantage significatif dans les courses rapides et dans des conditions venteuses. En clair, un avantage de 20 watts pour Tadej Pogacar 2025 par rapport à Tadej Pogacar 2024 à condition physique équivalente. Watts, la nouvelle mesure standard du cyclisme qui mesure la puissance qu’un coureur est capable de mettre dans les pédales et donc de transmettre à sa machine. et 20 watts, cela correspond au gain entre une position aérodynamique, mains en bas du guidon, par rapport à une position plus « confortable », mains sur les caches de frein, bref une grosse différence.

Alors, gros bluff ou véritable révolution ? Pour l’instant, la concurrence n’a pas réagi, tout comme l’UCI qui doit encore valider le vélo. Mais dans un contexte où recherche de vitesse et sécurité des coureurs s’opposent de plus en plus, elle ne manquera pas de provoquer une réaction.

 
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