Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 17 décembre 2024 à 9h36
Même si Tadej Pogacar, qui n’a toujours pas participé au Monument Nord, a récemment annoncé qu’il ne découvrirait toujours pas les pavés de Paris-Roubaix en 2025, l’organisation, avec Christian Prudhomme en tête, ne désespère pas de convaincre un jour le meilleur coureur du monde à participer à la course.
Les pavés de Paris-Roubaix verront-ils un jour Tadej Pogacar ? Il y a quelques jours, l’extra-terrestre du peloton dévoilait son calendrier pour la saison prochaine. Et si le Slovène défendra son titre sur le Tour de France, il a en revanche décidé une nouvelle fois de faire l’impasse sur « l’Enfer du Nord ». C’est systématiquement le cas depuis qu’il rejoint le peloton professionnel pour « Pogi » ; qui a néanmoins assuré en mars dernier qu’il participerait un jour au Monument du Nord. “Vous me verrez à Paris-Roubaix, c’est sûr”, a promis le monstrueux leader de l’équipe UAE Emirates, qui a donc décidé que cette journée en question n’aurait pas encore lieu en 2025. A force de voir maintenant le triple vainqueur de la Grande Boucle reporte ses grands débuts sur Paris-Roubaix, l’organisation pourrait commencer à désespérer. Au contraire, Christian Prudhomme et ASO rêvent plus que jamais de voir Pogacar fouler les secteurs pavés du rendez-vous mythique. L’ancien journaliste l’a encore dit très récemment sur le plateau d’Eurosport.
Prudhomme : “On veut l’avoir, c’est une évidence”
« Voir un champion qui gagne à la manière d’Eddy Merckx et qui est là de mars à octobre, de Paris-Nice au Tour de Lombardie, c’est génial. Alors, qu’il essaie un jour, car il n’a certainement pas dit non, d’être au départ de Paris-Roubaix, après peut-être avoir gagné Milan-San Remo, car il faudrait qu’il le fasse aussi, pour gagner les cinq Monuments, les trois grands tours, ce serait évidemment fantastique”, avoue Prudhomme, qui assure ne pas avoir été déçu en apprenant que le meilleur coureur du monde et désormais champion du monde avait une nouvelle fois présenté un agenda dans lequel “l’enfer « ne paraît pas du Nord ». « Une déception ? Non, mais nous voulons l’avoir, c’est évident. Thierry Gouvenou, impressionné par le niveau du Slovène, ne le niera pas, à l’entendre. “Sur les deux premiers kilomètres du contre-la-montre du dernier Tour de France, en Côte d’Or, Gouvenou, qui était derrière lui, m’a dit que c’était vertigineux au point de faire peur.” Le public du Nord est impatient de le vérifier. Mais peut-être devra-t-il attendre longtemps.
