«Je ne pensais pas franchir le pas si vite» – Actualités

«Je ne pensais pas franchir le pas si vite» – Actualités
«Je ne pensais pas franchir le pas si vite» – Actualités

Titia Ryo a déjà commencé à préparer sa deuxième saison chez Arkéa-B&B Hôtels. “J’ai recommencé il y a un mois« . Dès sa première année en Continental, la Bretonne de 19 ans a frôlé la victoire sur le Tour du Portugal mais elle a aussi connu des déboires comme sa fracture du coude en mars (lire ici). Elle termine sa saison 2024 5ème Espoir en DV Women’s Challenge (voir son dossier) mais aussi avec une idée précise des domaines qu’elle doit encore travailler comme elle l’explique à DirectVélo.

DirectVelo : Quel est votre meilleur souvenir de cette année ?
Titia Ryo : C’est ma deuxième place sur le Tour du Portugal, c’était une grande émotion. Il y a aussi nos victoires sur le Tour du Portugal avec Michaela (Drummond), en fait, toute la course est un bon souvenir collectif.

A l’époque, votre deuxième place vous a-t-elle laissé des regrets ?
Un petit peu. Perdre pendant trois secondes se résume à des détails. En quatre jours, les trois secondes où on les voit partout, c’est un revirement, une amélioration. Mais c’est un contre-la-montre et j’ai réussi un contre-la-montre que je ne pensais même pas faire. Je pensais que je perdais encore plus de - et que je n’en gagnais pas (voir les classements).

« LE TOUR DU PORTUGAL NOUS A APPRIS BEAUCOUP DE CHOSES »

Ce Tour du Portugal a-t-il été pédagogique pour toute l’équipe ?
Oui, nous étions l’équipe de tête, ce à quoi nous ne sommes pas habitués dans les courses WorldTour par exemple. C’était à nous de prendre les choses en main et de mettre les choses en place donc, évidemment, le Tour du Portugal nous a appris beaucoup de choses, à être solidaires entre nous. Si la leader ne va pas bien, nous devons travailler pour qu’elle se sente mieux.

Plus largement, quel bilan tirez-vous de votre saison ?
J’ai un bilan vraiment positif de ma première année professionnelle. J’ai été surpris en début de saison de pouvoir accéder rapidement au Top 10. Cela m’a rassuré. Ensuite ma fracture du coude a cassé mon élan mais ça m’a aussi permis de revenir quand les autres filles étaient un peu fatiguées et de faire une bonne deuxième partie de saison. Je ne pensais pas franchir le pas si vite. Je savais que le niveau serait très difficile à passer. Le niveau amateur stagne tandis que le niveau professionnel progresse constamment. Je voulais être dans le bain le plus vite possible et atteindre le plus haut niveau.

«J’aimerais devenir grimpeur»

Vous avez bien marché en montagne, peut-on dire que vous êtes grimpeur ?
Je ne peux pas dire que je me considère comme un grimpeur mais c’est le domaine où je me sens le plus à l’aise. C’est là que je suis le plus performant et que je veux progresser. J’aimerais vraiment devenir grimpeur et avoir plus d’aisance lorsque la pente est forte.

Vous avez participé au Tour de l’Avenir avec l’équipe de , est-ce une manière de courir différente de celle avec votre groupe sportif ?
Le Tour de l’Avenir a aussi permis de changer des petites habitudes, de courir avec d’autres filles, un autre staff. J’ai eu le covid juste avant, donc j’ai été un peu déçu de ma course mais, en même -, pas déçu du tout de la course de l’équipe de France, on a fait un Tour de l’Avenir complètement fou. Je veux y retourner en 2025.

«LE DÉPART ME DONNE TRÈS ENVIE»

De plus, l’année prochaine aura lieu le premier Championnat du Espoirs Féminins, vous souhaitez y participer ?
Forcément, ça fait réfléchir. Chez les Juniors, j’ai eu la chance de participer à deux Championnats du Monde et deux Championnats d’Europe. Je sais ce que c’est, c’est une ambiance très particulière et ça me manque un peu. J’espère que cette année, pourquoi pas, y être.

Le Tour Féminin partira de Bretagne, vous souhaitez y être ?
J’avoue que ce départ me rend très excité. Quand on sait que le Tour passe à 15 kilomètres de chez soi, cela donne forcément de l’envie et des ambitions. J’espère participer mais je sais que je ne suis qu’Espoir 2 et que j’ai d’autres choses à apprendre avant.

Que dois-tu encore apprendre ?
Beaucoup de choses. Je n’en suis pas encore au millimètre près dans de nombreux détails. Je dois progresser dans les contre-la-montre, dans les courses par étapes, si je ne progresse pas, cela me pénalisera. J’ai encore des capacités physiques à développer. Les courses par étapes nous font progresser. L’équipe a voulu me faire découvrir plusieurs d’entre eux et plus j’en fais, mieux c’est. C’est là qu’on travaille la fatigue et c’est là qu’on progresse le plus.

 
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