Après un week-end de repos suite à sa 8ème place au Championnat d’Europe, Hélène Clauzel a repris la compétition de la meilleure des manières, puisqu’elle a remporté le cyclo-cross UCI de Gernelle, ce SAMEDI. « Le fait de ne pas avoir couru le week-end dernier m’a fait du bien, je pense. J’ai eu un début de saison vraiment intense, avec presque douze courses alors que la saison n’a pas encore complètement démarré. »sourit-elle, après un début de saison aux Etats-Unis où elle a bouclé huit courses, pour autant de victoires.
Mais les choses sérieuses commencent avec la Coupe du Monde la semaine prochaine, qui s’ouvre à Anvers. Le pilote du Van Rysel CX Team souhaitait donc prendre quelques repères dans les Ardennes. « Je voulais courir à mon rythme, ce sera plus dur la semaine prochaine en Coupe du Monde donc je ne voulais pas jouer de tactique et tout donner. Je l’ai fait et je suis content des sensations”. Le scénario a vite tourné à son avantage, notamment grâce à un bon départ. “Je sais que c’est mon point fort, je suis très fort là-dessus”.
«J’AI VENU ROULER DUR SANS REGARDER CE QUI SE PASSE DERRIÈRE»
Encore une fois, ce début de match plein devrait bien lui servir pour la semaine prochaine. « Ça va repartir très fort le week-end prochain, les deux premiers tours sont très importants en Coupe du Monde, et après c’est un peu une montre. Donc j’avais envie de faire deux ou trois tours intenses pour que les jambes soient ‘habitude’. Et la menace de Jeanne Duterne, qui a finalement subi une crevaison, ne l’a pas affolée. « Je savais qu’une jeune comme Jeanne pouvait être très forte, c’est la nouvelle génération. Je suis venu pour rouler fort sans regarder ce qui se passe derrière, tout en étant très propre techniquement, alors je l’ai fait. ».
Hélène Clauzel est désormais prête à en découdre à Anvers après ce passage à Gernelle qui lui a permis de courir encore un peu en France. « C’est aussi pour ça que je suis ici, je voulais montrer ici encore mon maillot de Champion de France, c’est important. Cela m’a fait plaisir car c’est un bon ami qui l’organise ». Mais la coureuse de 26 ans a aussi pu se tester sur ce qu’elle aime moins. « Les relances sont moins à mon avantage, j’ai toujours des difficultés dans ces parties en Coupe du monde ». Hélène Clauzel aura tout le temps de démontrer le contraire durant l’hiver.