Pourquoi la montée de la variante Flirt inquiète les épidémiologistes

Pourquoi la montée de la variante Flirt inquiète les épidémiologistes
Pourquoi la montée de la variante Flirt inquiète les épidémiologistes

Les derniers chiffres de Santé publique France montrent que les indicateurs de surveillance du Covid-19 sont en hausse. Les épidémiologistes rappellent l’importance des gestes barrières.

Dérivé d’Omicron, le variant KP.2, surnommé « Flirt », contribue à l’augmentation actuelle des cas de Covid-19 en France. Depuis quelques semaines, la circulation du virus repart à la hausse et certains épidémiologistes appellent à un retour aux gestes barrières pour contenir la contagion.

Publié le 26 juin, le dernier bulletin de Santé publique France montre que « tous les indicateurs » étaient en hausse du 17 au 23 juin, en semaine 25, notamment les passages aux urgences et les hospitalisations après passage. Ils restent toutefois « à des niveaux inférieurs à ceux des dernières vagues ».

Au cours de la semaine 25, « le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 était de 2 034, soit 0,6 % (contre 0,4 % la semaine 24). Le nombre d’hospitalisations après une visite pour suspicion de Covid-19 était de 770, soit 1,1% de l’ensemble des hospitalisations (contre 0,8% au S24).»

Le document précise que « l’impact sur le système de santé reste modéré » tout en estimant que dans ce contexte de « circulation active du SARS-CoV-2, l’adoption des gestes barrières reste un moyen efficace de se protéger d’une infection respiratoire et de ses complications, en limitant le risque de transmission à l’entourage.

Les épidémiologistes plaident notamment pour « le port du masque en cas de symptômes et le lavage des mains ». Selon eux, ce regain de vigilance est nécessaire en prévision des grands mouvements de population à venir dans le cadre des Jeux olympiques de Paris, qui risquent de favoriser la circulation du virus.

Selon les chiffres de Santé publique France, les passages aux urgences ont déjà augmenté en Ile-de-France, notamment chez les moins de 45 ans. Interrogé par l’Indépendant, le directeur d’un laboratoire du IXe arrondissement de la capitale a pourtant témoigné d’une nette baisse des demandes de dépistage.

Au plus fort de la pandémie, Patrick Cassuto effectuait 1 000 tests quotidiens, contre 10 à 15 aujourd’hui. Selon lui, seules les personnes convaincues d’avoir le Covid-19 franchissent désormais le pas, ce qui explique que « 80 à 85 % » des tests effectués sont positifs.

 
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