Une procédure verra également le jour pour prendre en charge les usagers de la route soupçonnés d’être sous l’emprise de nouvelles drogues de synthèse ou de gaz hilarant, non détectables par un test salivaire.
Compte tenu du coût d’un contrôle antidopage, la police utilise une check-list : si au moins trois signes de consommation sont présentés par le conducteur, celui-ci doit se soumettre à un test salivaire. L’ajout de nouveaux symptômes à la liste devrait permettre d’augmenter le nombre de dépistages.
Chaque jour en Belgique, 36 conducteurs en moyenne sont surpris au volant sous l’influence de drogues. Ils risquent une amende de plus de 1 000 euros et une interdiction de conduire.
Dans un communiqué lundi, le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) a annoncé une deuxième mesure pour renforcer l’efficacité des sanctions.
Jusqu’à présent, les conducteurs étrangers contrôlés sous influence sur nos routes échappaient généralement aux sanctions. Désormais, tout conducteur étranger testé positif devra verser une caution de 1 260 euros sur place sous peine de voir son véhicule saisi par la police.
Cette somme sera enregistrée en attendant le procès et pourra servir de caution pour le montant de l’amende qui sera imposée.
