la justice clôt l’affaire

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Éditorial Paris

Publié le

10 juin 2024 à 19h22

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LE Conseil d’État a rejeté le recours de l’association Assas in Progress, qui s’était récemment opposée à la sélection opérée par l’Université Paris-Panthéon-Assas parmi les candidats à un master en parallèle de la plateforme officielle My Master.

Deux associations contre l’université

Cette association de « représentation et solidarité étudiante », majoritaire au sein des conseils universitaires depuis 2021, a pour objectif de « faire entendre la voix des étudiants de l’université Paris-Panthéon-Assas », de « lutter contre la précarité étudiante » et contre « les discriminations et les violences ». ».

Avec l’association Etudiants en Confinement, elle avait donc saisi le juge des référés du tribunal administratif de Paris pour “suspendre (…) l’exécution” d’une décision du président de l’université demandant aux étudiants ayant présenté leur dossier de candidature à l’entrée à l’université. première année de master « d’indiquer, sur une autre plateforme que (…) Mon Master, les quatre formations de master de l’université ayant leur préférence en les classant de 1 à 4 », avant le 2 mai 2024.

Mais les deux associations ont été désavouées par une ordonnance du 11 mai 2023. Elles ont donc porté l’affaire devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction de l’ordre administratif français.

La décision a « épuisé ses effets »

Cette opération – révélée par l’agence de presse spécialisée AEF Info et par des « mails » du président de l’université – devait en effet « être réalisée, quel que soit le nombre de choix de cursus universitaires exprimés sur la plateforme Mon Master », dont « si ce nombre était inférieur à quatre», détaille le Conseil d’Etat dans un arrêt du 27 mars 2024 qui vient d’être rendu public.

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« Les établissements habilités (…) à délivrer le diplôme national de master (…) préparent l’inscription à ces formations au moyen d’une procédure dématérialisée gérée par une plateforme nationale », précise en effet le Code de l’éducation. Certaines « exemptions » sont prévues en raison des « spécificités de certaines formations », de « leur horaire particulier » ou encore « du statut de certains étudiants ». Ils doivent être « fixés par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et des territoires d’outre-mer », précise la loi.


Mais, dans cette affaire, « la décision (…) litigieuse portait sur la procédure d’inscription en première année de master à l’Université Paris-Panthéon-Assas pour l’année universitaire 2023-2024 » et « cette procédure de » les inscriptions ont pris fin le 21 juillet 2023 », notent simplement les juges parisiens.

« À la date de cette décision, la décision attaquée a donc épuisé ses effets », en déduisent-ils. L’Université Assas est donc « fondée à soutenir que les conclusions du recours (…) ont perdu leur objet », et ce même si « les décisions d’admission ou de refus d’admission en master dans cette université ne sont pas encore devenues définitives ».

/CB (PressPepper)

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