une approche globale de la santé – .

une approche globale de la santé – .
une approche globale de la santé – .

Ce texte fait partie du cahier spécial 55 ans de l’INRS

Bien implanté à Laval, le Centre de biotechnologie de la santé Armand-Frappier (AFSB) poursuit la mission de son fondateur, le docteur Armand Frappier, en matière de recherche tout en intégrant une vision écosystémique de la santé.

« La vision d’Armand Frappier était de créer un établissement de recherche de renommée mondiale dédié à la promotion de la santé publique et à la formation de scientifiques de haut calibre », explique David Chatenet, professeur titulaire et directeur du Centre de biotechnologie de la santé Armand-Frappier. . Nous sommes restés fidèles à l’héritage et à la vision de notre fondateur et avons adopté depuis plusieurs années une approche globale et interconnectée de la santé. »

Le Centre a en effet adopté une approche basée sur le concept de « une seule santé » (Une seule santé en anglais), terme utilisé, entre autres, par l’Organisation mondiale de la santé. Il s’agit d’adopter une stratégie et des actions qui tiennent compte de l’interconnexion mondiale entre la santé humaine, la santé animale et les écosystèmes, puisque tout est lié. «Pendant très longtemps, on a vu ces trois pathologies indépendamment, mais elles sont toutes intégrées», ajoute David Chatenet.

Maladies et mondialisation

En termes d’orientations stratégiques, qu’il s’agisse de santé durable ou de maladies infectieuses, le Centre AFSB aborde les enjeux sous l’angle de cet écosystème mondial One Health.

Avec l’augmentation des transports et les changements climatiques, les maladies présentes dans les pays du Sud risquent de revenir en Amérique du Nord et d’apparaître au Québec. « Avec la pandémie, l’INRS a fait un effort monumental pour mettre sur pied un laboratoire fonctionnel de niveau 3, ce qui a permis d’avancer dans les travaux sur la COVID-19, qui se prolongent maintenant avec l’étude d’autres pathogènes émergents. Dans les années à venir, nous souhaitons aller de l’avant vers l’étude des virus dont on ne sait pas encore qu’ils sont potentiellement pandémiques et travailler en amont avant que cela ne devienne problématique. »

En biosécurité, un laboratoire de niveau 3 peut travailler sur des maladies comme la COVID-19, la dengue ou la grippe.

Fort de ses relations avec le réseau Pasteur, l’INRS entretient des interactions avec les Instituts Pasteur situés dans les zones subtropicales, où l’on retrouve davantage d’agents pathogènes susceptibles de voyager vers le nord via des vecteurs de transmission comme les moustiques.

« Nous faisons des efforts importants en matière de virologie et d’infectiologie au sens large, en travaillant sur les virus mais aussi les bactéries, notamment par rapport aux méningites et aux leishmanies. [responsable de la maladie leishmaniose], un parasite que l’on retrouve principalement en Afrique subsaharienne et dont on commence à voir quelques cas aux Etats-Unis. Nous pensons que cela pourrait remonter aussi loin dans quelques années. Nous travaillons à mieux comprendre les mécanismes mais aussi dans le but d’arriver à des solutions thérapeutiques avec des partenaires industriels et pharmaceutiques. »

Santé durable

D’autre part, la notion de santé durable implique de prendre en compte les effets de l’environnement et des milieux de vie sur la santé humaine, mais implique également de comprendre comment l’activité humaine peut avoir des effets sur cet environnement qui peuvent donc avoir des répercussions sur la santé.

« Nous avons des chercheurs qui travaillent sur l’impact des polluants environnementaux ou des perturbateurs endocriniens et leurs liens avec le cancer du sein et l’infertilité masculine. Par exemple, les retardateurs de flamme présents dans les matériaux sont susceptibles de se retrouver dans le corps humain et augmentent le risque de certains cancers. »

Vulgarisation

Situé à la Cité de la Biotech de Laval, le Centre AFSB collabore de plus en plus avec la Ville de Laval et la communauté. C’est ainsi qu’a été développé le programme Apprentis chercheurs offert aux écoles secondaires. Dans le cadre de cet accompagnement, des élèves de troisième, quatrième et cinquième secondaire sont initiés aux sciences en travaillant pendant une semaine aux côtés de chercheurs dans des laboratoires.

« Pour nous, c’est une façon de redonner à la communauté », explique David Chatenet. Nous organisons également des kiosques d’information et des conférences grand public en partenariat avec le Musée de la santé Armand-Frappier, pour vulgariser la science. Il est important de mieux armer le public contre la désinformation et de démocratiser les connaissances scientifiques pour avoir une population qui comprend mieux les phénomènes scientifiques et les informations qu’elle reçoit.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales de Devoir, relatif au marketing. L’écriture du Devoir n’y a pas participé.

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