Souvenez-vous, début 2020, le monde entier (ou presque) était confiné. Objectif : ralentir la propagation du Covid-19. Et les chercheurs de Laboratoire de recherche physique d’Ahmedabad (Inde) affirment aujourd’hui que, alors que nous étions confrontés au pandémiepandémiequelque chose d’étrange s’est produit à environ 380 000 kilomètres. Dans le Avis mensuels de la Royal Astronomical Society : lettreson dit que sur six sites d’observation sur la face visible de la Lune, les températures nocturnenocturne ont considérablement diminué. Parfois une dizaine de degrés.
Baisse des températures sur la Lune
Pour comprendre, rappelons d’abord que, pendant la journée, la Lune, comme la Terre, est inondée de la lumière du Soleil. Mais la nuit, notre satellite ne reçoit que le rayonnement renvoyé par notre Planète. Et dans le passé, les scientifiques ont déjà montré que sur la Lune, les températures nocturnes sont affectées par la quantité de rayonnement émis par la Terre.
Ainsi les chercheurs suggèrent que la baisse de température observée sur la Lune pendant la pandémie COVID-19[feminineCOVID-19[feminine est lié à laeffondrementeffondrement de l’activité humaine au moment du confinement. Un effondrement qui a en effet sérieusement limité nos émissions de gaz à effet de serre et donc aussi la nébulosité et les polluants présents dans notre atmosphèreatmosphère. En conséquence, la quantité de rayonnement renvoyée dans l’espace par la Terre a diminué.
La Lune pour juger des effets de nos activités
D’autres études devront encore le confirmer. Mais selon les chercheurs, la Lune se comporte ainsi comme un amplificateur de la signature radiative de notre Terre. Et cela pourrait donc dans le futur nous aider à observer les effets sur notre atmosphère et notre climatclimat changements dans les activités humaines.