En l’espace de quelques mois, elle s’est répandue dans 27 pays, notamment en Europe et aux Etats-Unis, où il gagne du terrain. Même si son impact global reste incertain, XEC semble avoir un léger avantage en termes de transmission. Toutefois, les vaccins actuels devraient continuer à offrir une protection efficace, soulignant l’importance de la vaccination, en particulier pour les plus vulnérables.
Selon le Dr Eric Topol, directeur du Scripps Research Translational Institute, XEC est un croisement entre sous-variantes KS.1.1 et KP.3.3, de BA.2.86, une lignée d’Omicron. Depuis sa découverte, ce variant est devenu plus répandu, notamment en Allemagne, au Danemark, en France et au Royaume-Uni, et pourrait bientôt supplanter le variant KP.3.1.1 actuellement dominant.
Malgré cette progression, les autorités sanitaires, comme le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), estiment qu’il est Il est encore trop tôt pour déterminer avec certitude l’ampleur de la menace posée par XEC. Aucune donnée ne permet actuellement d’affirmer que ce variant présente une plus grande gravité ou une meilleure évasion immunitaire.. Il apparaît donc similaire à ses prédécesseurs, sans pour autant constituer une menace plus sérieuse.
Le Dr Topol souligne queLa montée en puissance du XEC pourrait prendre encore plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant de provoquer potentiellement une nouvelle vague mondiale. De leur côté, les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la vaccination, notamment confrontés au déclin progressif de la protection conférée par les injections et infections antérieures. Pour Santé Publique France, la stratégie vaccinale reste essentielle, notamment pour les plus vulnérables, face à l’évolution constante des variants du Covid-19.
