Chauffeur-livreur Uber Eats depuis 4 ans, j’ai vu et vécu des choses incroyables : voici mon top 10

Chauffeur-livreur Uber Eats depuis 4 ans, j’ai vu et vécu des choses incroyables : voici mon top 10
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Par Antony Spéciale
Publié le

22 avril 24 à 15h25

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Nous sommes nombreux à avoir récupéré au moins une fois notre déjeuner ou notre dîner auprès d’un livreur, notamment sur les plateformes. Deliveroo, Uber mange ou Juste manger.

Le phénomène de livraison de repas a également explosé à partir de 2020 et de l’émergence de la pandémie liée au Covid-19. D’après un article de BFMTV publié en mai 2023, au moins un Français sur deux s’est fait livrer un repas en 2022.

Matthieu

Chauffeur-livreur Uber Eats à Metz (Moselle) depuis quatre ans, nous livre ses anecdotes sur le métier.

Des clients qui ouvrent la porte au livreur… en sous-vêtements Mathieu a introduit avec un aspect assez gênant : « J’ai déjà eu des clients qui se sont ouverts à moi en sous-vêtements

« .

Un comportement qu’il dénonce : « C’est une situation qui arrive régulièrement, mais qui est inacceptable. Je vois le client en sous-vêtements avec la porte grande ouverte, même si nous ne nous connaissons pas. C’est un manque de respect », explique le livreur.

Quand Mathieu va livrer les clients… à pied Il y a une autre situation à laquelle Mathieu a été confronté : « Parfois, les commandes sont tellement proches du restaurant que ça m’est déjà arrivé delivrer le client à pied

je tiens mon vélo à côté de moi. Selon lui, deux scénarios sont possibles lorsque la situation se présente : « J’en ai déjà parlé avec un client, qui m’a assuré qu’il souhaitait bénéficier d’un promotion qui n’était disponible que sur la plateforme. Mais je sais aussi que d’autres clients je ne voulais tout simplement pas m’habiller

descendre au restaurant.

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Mathieu explique que ce phénomène a cependant eu tendance à s’estomper : « Pendant le confinement, j’avais au moins une commande de ce type chaque jour. C’est un peu moins le cas maintenant.

Une cliente qui simule une blessure pour se faire livrer la commande à sa porte…

Mathieu explique également avoir été confronté à une cliente qu’il avait livrée à plusieurs reprises et qui aurait fait semblant d’être blessée pour récupérer la commande devant sa porte.

Depuis le Covid, nous avons des consignes sanitaires qui font que nous ne pouvons plus nous rendre directement à la porte du client pour le livrer. Il doit normalement récupérer sa commande près de chez lui. Une cliente m’a demandé de venir déposer la commande car elle disait s’être blessée et m’avait ouvert avec des béquilles. Mais quelque temps plus tard, je l’ai retrouvée dans la rue et elle marchait tout à fait normalement.Matthieu

Livreur

…et un autre qui a le Covid un peu trop souvent Le livreur de repas décrit une situation similaire avec une autre cliente qui lui demandait de déposer sa commande devant sa porte car, selon elle, elle avait contracté leCOVID-19[feminine

. Sauf que selon Mathieu, « c’est arrivétrois fois avec la même personne

. J’ai du mal à croire qu’elle attrape le Covid tous les six mois.

Quand Mathieu se retrouve coincé avec un client Il est déjà arrivé que Mathieu se retrouve…coincé avec une personne qu’il livrait

.

Un jour, je suis allé livrer un client chez qui je devais monter pour le récupérer. Elle m’a dit que je ne pouvais pas partir parce que son ex-mari était en route pour chez elle, qu’elle risquait d’être agressée et que la police était en route. J’ai dû recontacter le restaurant pour expliquer la situation, puis la police est finalement arrivée. J’ai pu partir et j’ai croisé l’ex-mari, qui m’a regardé avec un air très colérique.Matthieu

Livreur

Quand Mathieu est invité à une soirée en full service Sur une note un peu plus légère cette fois, Mathieu raconte comment il a failli se retrouverassister à une fête

.

Il explique : « Un soir, j’ai livré des gens qui faisaient la fête et qui m’ont même invité à y participer. Je ne suis pas resté là, mais j’aurais pu.

Quand Mathieu filme ses errances Mathieu filme la grande majorité de ses livraisons avec une caméra embarquée et publie plusieurs extraits sur sa chaîne YouTube,Uber Zap

.

Sur la chaîne, on retrouve trois types de contenus : des « zaps » de 10 minutes, des vidéos à part entière sur un seul événement ou des « courts métrages » d’une minute contenant du contenu soit publié dans les zaps, soit dans les vidéos.

Pêle-mêle, on retrouve des échanges avec des clients ou des restaurateurs, parfois des heurts, des gens ivres… « Quand je publie des vidéos, rien n’est mis en scène, tout est authentique et je ne provoque rien. Si j’ai l’impression que les choses vont devenir incontrôlables, j’essaie de rester sur scène un peu plus longtemps », décrit Mathieu.

Un policier en civil arrête un homme armé

Quant aux anecdotes qui suivent, toutes ont été filmées et publiées sur la chaîne YouTube que dirige Mathieu. Lors d’une livraison, Mathieu « est tombé sur un policier en civil dans le processus de maîtriser un homme armé d’un couteau

», en attendant l’arrivée des personnes en uniforme. Une grande partie de la scène a été immortalisée.

Il filme un homme en train de lui voler son scooter Autre segment dont la vidéo a été publiée : Mathieu a filmé un homme qui tentait devole ton scooter

qu’il utilise pour certaines de ses livraisons.

J’attendais une commande, puis j’ai vu un homme faire semblant de jeter quelque chose dans la poubelle à proximité, avant de le voir mettre la main vers mon scooter pour tenter de le voler. Il a fait la même chose avec le vélo d’un autre livreur. Il est entré en désaccord avec plusieurs livreurs devant le restaurant.Matthieu

Livreur

Un chèque surprise de l’URSSAF Un jour, alors que Mathieu s’apprêtait à remettre une commande, un policier municipal à moto lui demande de le suivre, pour uncontrôle lié à l’URSSAF

. « Cela a duré 5 à 10 bonnes minutes », se souvient le livreur.

La police a dû vérifier le compte et la déclaration d’activité indépendante de Mathieu. Tout s’est bien passé pour lui, puisqu’il était en règle sur tous les points. Il a alors pu repartir effectuer sa livraison.

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