CAS. Quand la pandémie de Covid a rétabli l’intérêt pour le fixe

CAS. Quand la pandémie de Covid a rétabli l’intérêt pour le fixe
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Selon l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, les Français ont passé plus de temps sur leur téléphone fixe lors du premier confinement.

C’est ce qu’on appelle un sursaut. En mars 2020, lors du premier confinement imposé avec la pandémie de Covid-19, les Français redécouvrent les plaisirs de parler depuis un téléphone fixe.

En effet, l’Observatoire du marché des communications électroniques, publié par l’Arcep fin 2021, constate une augmentation des délais de communication. « La communication vocale a bondi de 30 minutes par mois », note Pierre Sanavio, directeur des relations avec les collectivités territoriales de l’Hérault, chez Orange.

“Les Français ont eu plus de temps”

En effet, lors du premier confinement, le temps consacré à ce type de communication était de 2 heures 17 minutes en moyenne. « Depuis le confinement, la baisse des appels vers les lignes fixes a repris son cours, avec une moyenne de 1h20 par mois au second semestre 2021 ». Nous avons ainsi « 20 minutes perdues par an ».

Ce sursaut est facilement compréhensible. « Les gens passaient plus de temps au téléphone et avaient également plus de temps pour le faire. » Il convient toutefois de relativiser ce début. Le chiffre de 2h17 reste néanmoins assez faible.

Le pic aussi pour les mobiles

Parce que les Français aiment toujours téléphoner. Selon l’Arcep, à la même époque, fin 2021, ils passaient en moyenne 3 heures 48 minutes par mois sur un téléphone portable. Et, comme pour le fixe, le pic a été atteint avec le premier confinement. Ils ont passé 4 heures 27 minutes par mois à discuter sur leur smartphone.

 
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