au salon du camping-car de Rochefort, la « vie en van » a la cote

au salon du camping-car de Rochefort, la « vie en van » a la cote
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À la vue de toutes ces maisons à quatre roues, garées les unes après les autres, tels des murs blancs et brillants de trois mètres de haut guidant le visiteur, on se croirait presque enfermé dans un labyrinthe mécanique. Pour la première édition du salon du camping-car et des fourgons de Rochefort – qui est aussi le premier événement de ce type en Charente-Maritime – l’association organisatrice CC17 a vu les choses en grand. Quelque 300 véhicules sont exposés du jeudi 18 avril au dimanche 21 avril par les neuf concessionnaires spécialisés du département sur un terrain mis à disposition par la Ville, au rond-point Albert-Bignon.

Rajeunissement des clients

En ce jour d’ouverture, les premiers curieux déplient les lits et ouvrent les tiroirs des cuisines équipées sous l’oeil bienveillant des vendeurs, alors que certains procèdent déjà à l’achat. A priori, rien de vraiment nouveau sur un tel salon, mais pour Grégory Preux, responsable commercial chez V17 et président de l’association, cela démontre de nouvelles habitudes.

« Le concept original du camping-car reste le même », se souvient-il. Nous nous conformons aux tendances et aux évolutions mais le plus notable est que depuis la fin du Covid-19, nous avons surtout vu une nouvelle clientèle, nettement plus jeune. On peut compter sur des gens dans la quarantaine ou la cinquantaine, alors qu’avant, on ne parlait surtout qu’aux retraités. Nous sommes passés d’une clientèle composée à 80 % de plus de 65 ans à « seulement » 35 – 40 %. »

Inspectant l’intérieur d’un camping-car long (le modèle le plus haut de gamme), Pascal et Karine, tous deux quinquagénaires, ont franchi le pas il y a quatre ans, à la sortie du confinement. « Nous ne savions pas comment partir en vacances, alors nous avons acheté un camping-car d’occasion pour ne pouvoir compter que sur nous-mêmes et partir quand nous le voulions. »


Les fourgonnettes et les fourgonnettes sont populaires.

UN B

Un budget conséquent

Ce rajeunissement de la clientèle implique aussi une évolution des pratiques. Le camping-car grand et lourd ne serait plus à la mode, remplacé par des fourgons et fourgons aménagés, certes plus courts, avec moins de rangements, mais plus maniables et moins énergivores. « Il y a une volonté de plus de flexibilité, un retour à l’essentiel où les gens ont envie de s’évader près de chez eux », estime Grégory Preux.

« Je peux aller partout, c’est pareil pour me garer, de l’extérieur on pourrait prendre le van pour celui d’un artisan »

De son côté, Dominique Buleghin, 64 ans, parcourt plusieurs milliers de kilomètres par an à bord de son Peugeot Boxer qu’il a entièrement réaménagé. Parti en septembre et ne revenant qu’à Noël, il a voyagé avec sa femme à travers la Sardaigne, l’Angleterre, l’Espagne et envisage de découvrir la Hongrie. Simplement curieux de l’offre proposée, il ne peut pas franchir le pas en s’offrant une taille plus grande. « Je suis plutôt une personne de la « vie de camionnette ». Je peux aller partout, pareil pour se garer, de l’extérieur on pourrait confondre le van avec celui d’un artisan. »

Le prix peut aussi être un frein. Il faudra compter entre 50 000 et 60 000 euros pour les premiers fourgons et plus de 150 000 euros pour les plus grands. Un sacré budget.

Salon du camping-car et de l’utilitaire de Rochefort, 170 boulevard Édouard-Pouzet jusqu’au dimanche 21 avril, entrée et stationnement gratuits.

 
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