Trois hommes reconnus coupables de méfaits lors du blocus de Coutts

Trois hommes reconnus coupables de méfaits lors du blocus de Coutts
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Marco Van Huigenbos, Alex Van Herk et Gerhard Janzen, dont le procès a débuté plus tôt ce mois-ci devant un jury à Lethbridge, ont été reconnus coupables de méfaits en lien avec le blocus de la frontière à Coutts il y a deux ans lors de manifestations contre les mesures sanitaires pendant la pandémie de COVID-19. 19 pandémie.

Les jurés ont délibéré pendant trois heures avant de déclarer les trois hommes coupables d’un chef d’accusation de méfait de plus de 5 000 $ chacun. La peine maximale pour tout délit public dépassant ce montant est de 10 ans d’emprisonnement.

Un rapport présentenciel a été ordonné pour les trois hommes. Une nouvelle audience est prévue le 22 juillet avant le prononcé de la peine.

Marco Van Huigenbos, Alex Van Herk et Gerhard Janzen avaient été accusés par la Couronne d’avoir aidé à diriger et à coordonner le blocus de 2022 du poste frontalier de Coutts, en Alberta.

Ce blocus, imposé par des manifestants protestant contre les règles et restrictions imposées lors de la pandémie de COVID-19, avait stoppé pendant deux semaines la circulation entre le Canada et les États-Unis à partir du principal poste frontalier entre l’Alberta et l’État américain du Montana.

A l’annonce du verdict, des cris de surprise se sont fait entendre dans une salle d’audience remplie de partisans des trois hommes. Van Huigenbos et Janzen se sont embrassés.

Aucun remords pour Alex Van Herk

M. Van Herk, l’un des trois condamnés, s’est dit optimiste avant la décision du jury, mais a accepté son sort : Le jury a pris sa décision et je l’accepte.

Il se dit fier d’avoir participé à l’Opération Coutts et d’avoir demandé des comptes aux dirigeants politiques.

Si c’est ce qu’il faut, si nous pouvons montrer aux politiciens ce qui est juste, nous ferons n’importe quoi. Je le referais demain.

Une citation de Alex Van Herk

Marco Van Huigenbos s’est dit peu surpris par le verdict : Honnêtement, ce n’est pas une surprise pour moi, a-t-il confié. Compte tenu de l’accusation et de l’interprétation de la loi, nous sommes coupables. Nous sommes coupables.

C’était bien plus de 18 jours sur une autoroute au milieu de nulle part. Nous avons ébranlé et menacé le sommet du pouvoir dans cette province. Coutts était la flamme autour de laquelle la base s’est ralliée et s’est transformée en feu.

Une citation de Marco Van Huigenbos

Le blocage du principal poste frontalier entre l’Alberta et l’État américain du Montana en 2022 a duré plus de deux semaines. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Evelyne Asselin / Radio-Canada

Van Huigenbos s’inquiète pour sa famille

Ni Van Huigenbos ni Van Herk n’ont l’intention de faire appel de leur condamnation.

Mais le premier s’inquiète de la prison, non pas pour lui-même, mais pour sa famille : Je suis un être humain. Je m’inquiète davantage des effets que cela aura sur mes enfants et ma femme. Cela m’affectera moins. Ce sont eux qui devront faire face à cette situation.

Lors du procès devant la Cour du Banc du Roi, la Couronne a présenté des témoins, dont des agents de la Gendarmerie royale du Canada, qui ont déclaré que les trois hommes étaient les principaux instigateurs de la manifestation.

Aucune preuve à décharge

La défense n’a présenté aucune preuve au cours du procès et les accusés n’ont pas témoigné. La défense a cependant fait valoir qu’il n’y avait pas de leader clairement identifié de la manifestation et que le blocus était l’œuvre de groupes de manifestants ayant des points de vue et des actions différents, et parfois contradictoires.

Dans sa plaidoirie finale, Ryan Durran, l’avocat de Van Huigenbos, a déclaré aux jurés que son client n’était pas un leader, mais qu’il avait été considéré comme tel par le GRC.

L’avocat Michael Johnston, qui représente M. Van Herk, a déclaré que son client avait tenté en vain, à deux reprises, de convaincre les manifestants de lever le blocus afin de ne pas violer les lois fédérales.

Alan Honner, l’avocat de Gerhard Janzen, a déclaré que son client était toujours prêt à aider les autres manifestants à résoudre leurs problèmes et à collaborer avec le GRC.

Au cours du procès, les policiers ont déclaré qu’à mesure que la protestation se poursuivait, les dirigeants se sont concentrés sur les trois accusés, poussant les GRC se tourner vers eux pour négocier.

Le procureur de la Couronne, Steven Johnston, a soutenu que « le droit de manifester ne permet pas un siège de propriété pendant deux semaines. Ce n’était pas à eux de fermer l’autoroute. »

Tout en faisant savoir que « la Couronne [n’avait] “Il ne faut pas prouver que ces hommes étaient les dirigeants”, a-t-il souligné, “un acte, une déclaration d’encouragement peut suffire à condamner”.

Avec les informations de La Presse Canadienne

 
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