Plusieurs adolescents montréalais seraient « fatigués » des écrans

Plusieurs adolescents montréalais seraient « fatigués » des écrans
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Selon la DRSP de Montréal, la place grandissante qu’occupent les écrans numériques dans nos vies (téléphones intelligents, tablettes, ordinateurs, etc.) pose certains risques pour la santé, particulièrement chez les jeunes.

« La pandémie de COVID-19 a exacerbé le recours aux écrans pour une proportion importante de jeunes. Malgré la diminution observée depuis, l’usage intensif des écrans reste un enjeu prioritaire de santé publique », peut-on lire dans le rapport.

Les résultats de l’étude menée auprès des adolescents montréalais tendent à le prouver.

Dès le départ, près de 30 % des adolescents montréalais qui utilisaient les écrans de manière intensive (cinq heures ou plus chaque jour) se disaient « fatigués » des écrans alors que ce taux dépassait à peine 27 %. chez les jeunes dont l’usage des écrans est considéré comme non intensif.

Globalement, on peut conclure que plus de la moitié des adolescents montréalais interrogés par la DRSP de Montréal se disent « fatigués » des écrans.

En revanche, concernant les impacts des écrans, 41% des adolescents interrogés déclarent que leurs habitudes numériques affectent parfois ou souvent leur sommeil. Plus de la moitié des jeunes, soit 54 %, estiment également que le temps qu’ils passent devant les écrans affecte leur travail scolaire, tandis que 57 % estiment que leur utilisation des différentes plateformes numériques inquiète leur entourage.

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Moins de temps devant les écrans

Bien que le temps d’écran de loisir demeure un point sensible pour les habitudes de vie des jeunes Montréalais, il a diminué entre 2021 et 2023. Durant la crise sanitaire, 27 % des adolescents ont passé 5 heures ou plus par jour devant des écrans. écrans en semaine, contre 19 % en 2023.

« Pour les journées de week-end, les proportions étaient de 44 % en 2021, et de 38 % en 2023 », indique la DRSP de Montréal.

On note également une diminution de l’usage intensif des écrans (5 heures ou plus, chaque jour, hors temps consacré à l’école et au travail) ; de 22 % pendant la pandémie, ce taux passe à 18 % en 2023.

Que font nos jeunes sur les écrans ?

Sans réelle surprise, l’étude de la Direction régionale de santé publique (DRSP) révèle que le visionnage de vidéos est universellement répandu chez les adolescents interrogés en 2023 (84 %), suivi de la consultation des médias sociaux (76 % – principalement des filles) et du jeu. jeux vidéo (53% – majoritairement des garçons).

Environ 21 % des participants déclarent fréquenter souvent ou très souvent les sites d’information ou d’actualité, tandis que 34 % s’adonnent à d’autres types d’activités en ligne comme faire du shopping, se former ou regarder des webinaires.

La DRSP de Montréal note que les adeptes des médias sociaux et des jeux vidéo « seraient un peu plus nombreux à pratiquer un usage intensif des écrans » alors qu’un usage plus modéré « est davantage lié aux aspects positifs des écrans : apprendre de nouvelles choses, développer des relations et s’informer ». .

Post-pandémie : le moral est-il meilleur ?

En 2023, 23 % des adolescents montréalais affirmaient avoir un moral « passable » ou « mauvais », alors que ce taux était de 34 % pendant la pandémie. Ce résultat a amené la Direction régionale de santé publique de Montréal à affirmer que « les adolescents montréalais se portent mieux que pendant la pandémie ».

« L’insatisfaction à l’égard de la vie en général s’élevait à 19 % parmi les adolescents interrogés en 2021, contre 5 % en 2023. »

– Extrait d’un rapport de la Direction régionale de santé publique de Montréal

Les relations entre amis semblent également s’améliorer chez les adolescents montréalais depuis la pandémie : en 2021, 16 % des jeunes se disaient insatisfaits de leurs relations avec leurs amis, un taux qui diminue à 5 % en 2023.

Dans le même ordre d’idées, plus d’un tiers (36 %) des sujets interrogés en 2021 ont déclaré que leur niveau d’activité physique avait considérablement baissé avec la pandémie. En 2023, le taux de jeunes déclarant avoir un très faible niveau d’activité physique atteindra 5 %.

L’utilisation des écrans, un défi constant

En conclusion de son enquête, la Direction régionale de santé publique de Montréal affirme que « on peut se réjouir du fait que les adolescents sondés en 2023 se portent mieux que pendant la pandémie, et qu’une réduction du temps d’écran a été observée. […]mais il s’agit néanmoins d’une situation exceptionnelle.

« Sans être alarmiste, tous les résultats recueillis pendant et après la pandémie confirment que la question des habitudes numériques doit être considérée et surveillée comme un déterminant de la santé de la population. Le défi de limiter les usages intensifs chez la population adolescente requiert un effort de la part de tous les milieux dans lesquels ils évoluent », concluent les chercheurs de la DRSP de Montréal.

La collecte de données visant à recueillir des informations sur la thématique des habitudes numériques et diverses facettes relatives au bien-être des adolescents a été réalisée au printemps 2023 auprès de 998 jeunes âgés de 14 et 17 ans. Les formulaires ont été complétés sur papier ou en ligne sur un site sécurisé. site.

 
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