Un étudiant est décédé après une dose d’AstraZeneca… le lot de vaccin a été retiré après un décès similaire en Autriche

Un étudiant est décédé après une dose d’AstraZeneca… le lot de vaccin a été retiré après un décès similaire en Autriche
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l’essentiel
Anthony, étudiant en 6e année de médecine à Nantes, est décédé il y a trois ans des suites d’une thrombose provoquée par l’injection du vaccin anti-Covid. Aujourd’hui, ses parents réclament la vérité. Ils ont appris que le lot de vaccin administré à leur fils avait été retiré en Autriche, après le décès d’une infirmière de 49 ans.

“Nous ne pouvons pas nous remettre d’une telle tragédie.” Interviewés par Ouest France, Myriam et Lionel Rio, qui vivent à La Turballe (Loire-Atlantique), ne se remettent pas du décès de leur fils Anthony il y a trois ans. Cet étudiant de 24 ans, en sixième année de médecine, est décédé des suites d’une thrombose après s’être injecté une dose du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca.

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“Nous voulons juste connaître la vérité […] Anthony ne buvait ni ne fumait. Il avait un mode de vie sain et faisait du sport. Il n’y a aucune raison, autre que l’injection d’une dose du vaccin AstraZeneca, qui pourrait expliquer pourquoi il a perdu la vie », affirme Myriam Rio.

Un lot de vaccins retiré par 7 pays

Les doutes portent sur le lot de vaccins ABV 53 00, qui contenait la dose administrée à Anthony. En effet, le jour même de l’injection, le 8 mars 2021, ce lot a été retiré par l’Autriche, suite au décès d’une infirmière de 49 ans, également des suites d’une thrombose. L’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, le Danemark, la Norvège et l’Islande avaient également interdit l’utilisation de ce lot de vaccins AstraZeneca. « En cas de doute, il fallait prévenir tout le monde », affirment les parents.

Ils ont porté plainte contre X pour homicide involontaire. Le dossier est suivi par deux juges d’instruction du Centre de santé publique de Paris. « Les choses avancent doucement mais elles avancent », rassure Myriam Rio. La famille envisage déjà de demander une indemnisation à l’État, ce qui implique d’estimer le prix de la vie de leur enfant… « Ce sera tout simplement impossible, la vie d’un enfant ne peut pas avoir de prix », conclut la mère endeuillée.

 
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