« Cela ressemble plus à un escape game qu’à une véritable concertation » – Libération – .

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Journal des épidémies

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Journal épidémique, par Christian Lehmanncas

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour « Libération », il fait la chronique d’une société longtemps touchée par le coronavirus. Aujourd’hui, il revient sur les nouvelles méthodes d’examens pour les étudiants en médecine.

Lorsqu’un membre du gouvernement est interrogé sur les difficultés d’accès aux soins pour un nombre croissant de Français, il déroule une parade censée être implacable : “Vous ne pouvez pas nous reprocher les erreurs de nos prédécesseurs, nous avons supprimé le numerus clausus !” Mais en réalité, la fin annoncée de la limitation du nombre d’étudiants admis en médecine est une chimère. Leur nombre est encore limité, faute de place et de moyens dans les facultés, et ces étudiants ne seront pas assez nombreux pour que le système puisse former les médecins dont le système aurait besoin pour se relever dans les années à venir.

Cerise sur le gâteau, cette suppression théorique du numerus clausus s’est accompagnée de réformes des examens, lors du premier cycle des études de médecine, puis en fin de sixième année, lorsque les étudiants choisissent, en fonction de leur classement, leur spécialité et leur région de pratique. Le concours écrit de fin de sixième année a été remplacé par un concours écrit de début de sixième année (EDN, épreuves nationales dématérialisées), complété en fin d’année par un examen oral, sous forme de mise en situation. une situation avec des patients standardisés (Ecos, examens cliniques objectifs structurés). Derrière ce mot un peu abdos

 
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