Après le pangolin ou la civette, c’est désormais le chien viverrin qui est incriminé. Ces données tardivement publiées relancent également les débats sur la manque de transparence des autorités chinoises.
Une fois de plus, les yeux se tournent vers la ville de Wuhan et son marché. Des échantillons, prélevés début 2020 sur le marché en question, ont montré la présence d’ADN de divers animaux. Parmi ceux-ci se trouve le chien viverrin, un petit mammifère semblable au raton laveur. Sa fourrure et sa chair étaient notamment vendues sur le marché de Wuhan, ainsi que d’autres animaux sauvages et exotiques.
Pas de réponse définitive
Le chien viverrin pourrait donc être l’animal responsable de la transmission de la maladie à l’homme. Mais ces données n’apportent pas de réponse définitive sur la manière dont la pandémie a commencé, relativise l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
De nombreuses questions restent donc sans réponse quant à l’origine de la corona virustandis que l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire revient avec insistance. L’agence onusienne en a profité pour dénoncer le manque de transparence de la Chine, affirmant que ces données, publiées fin janvier avant d’être retirées, auraient dû être partagées par Pékin dès 2020. Trois ans plus tard, le mystère de cette transmission reste toujours entier.
