Ferdi commence le saxophone au conservatoire, à l’âge de huit ans. Formé en musique classique, il se heurte rapidement à un répertoire limité et décide de se tourner vers le jazz, où il déconstruit tout ce qu’il avait appris pour se réinventer. Néanmoins, après vingt ans d’études, il ne se sent pas pleinement musicien : “Je n’avais pas l’impression de m’être trouvé artistiquement […] À ce moment-là, je n’ai pas vraiment trouvé la musique que je voulais faire. Ce mécontentement le pousse à prendre une décision audacieuse : “Je décide de quitter le conservatoire pour me lancer dans la production et m’enfermer dans un petit studio à Bruxelles et me découvrir.
Une rencontre déterminante
La carrière de Ferdi prend un tournant lorsqu’il croise en studio, le pianiste Sofiane Pamart. Leur collaboration débute par une session improvisée qui donnera naissance à “Tech01”, un morceau composé en une minute lors d’un soundcheck. Pour le saxophoniste, cette rencontre est décisive : “Sofiane a changé toute ma trajectoire. Au-delà de son talent, il a toujours été bienveillant et m’a offert sa lumière.” Ensemble, ils modernisent les sonorités classiques, intégrant le saxophone dans un répertoire contemporain.
Moderniser le saxophone
Ferdi s’attache aujourd’hui à inscrire le saxophone dans son époque. Inspiré par des artistes comme Kendrick Lamar, avec son album To Pimp a Butterfly, il cherche à redéfinir les codes de son instrument “Le saxophoniste Terrace Martin est une de mes grandes inspirations, il navigue entre jazz, hip-hop et musique actuelle.” Cette vision le distingue, tout comme son admiration pour la rappeuse Doechii, qu’il qualifie de “monumentale” pour son live chargé d’émotions. À travers son premier album Take01, Ferdi illustre cette transition, explorant un son contemporain capable de séduire les nouvelles générations.
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