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L’érosion inexorable de la reconnaissance de la pseudo-RASD dans le monde

Le 2 décembre, la République de l’Équateur a officiellement annoncé la suspension de sa reconnaissance de la pseudo-République arabe sahraouie démocratique (RASD).

Membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2023-2024, ce pays sud-américain s’ajoute à une longue liste ayant révoqué son soutien au Polisario, soutenu, financé et armé par Alger.

Pour le magazine Jeune Afriquece énième retrait illustre l’isolement croissant du front séparatiste sur la scène internationale : «Dans les années 1970, plus de 80 pays ont initialement reconnu la RASD, mais plus de 50 ont depuis renoncé à leur soutien, réduisant à 34 le nombre de pays qui continuent d’entretenir des relations avec l’entité.», écrit le magazine dans une analyse.

Ainsi, seuls 22 pays en Afrique, 8 en Amérique du Sud et 4 en Asie continuent de reconnaître la pseudo-RASD.

«Le nombre de pays membres des Nations Unies qui n’ont jamais reconnu le front séparatiste s’élève à 113. Au sein de la communauté internationale et des plus grands groupements régionaux, la RASD n’est pas reconnue par les Nations Unies. (ONU), ni par la Ligue arabe, ni par l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Aucun pays européen n’accorde de reconnaissance, ni l’Union européenne en tant qu’organisation ni ses pays membres.», écrivons-nous.

Jeune Afrique also notes that the intergroup “Sahara occidental» au sein du Parlement européen, qui existait depuis 20 ans, n’a pas été renouvelé suite au renouvellement cette année des députés.

Mieux encore, aujourd’hui, les puissances occidentales comme les États-Unis, la , l’Espagne, l’Allemagne et les Pays-Bas soutiennent ouvertement le plan d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine.

En Afrique, 20 pays ont retiré leur reconnaissance depuis 1997 : «ce glissement s’explique par les efforts diplomatiques marocains, notamment auprès des pays d’Afrique australe et non francophones, et par le retour du Maroc au sein de l’Union africaine en 2017, après une absence de 35 ans.», explique le magazine panafricain, selon qui «une trentaine de pays du continent ont ouvert un consulat au Sahara, soit 40% des pays de l’Union africaine».

Le front séparatiste perd aussi et surtout du terrain en Amérique du Sud et dans les îles de la mer des Caraïbes.

Parmi les 22 pays qui ont reconnu «Rasd» à un moment ou à un autre de son existence, seuls 7 maintiennent encore cette position : selon Jeune Afrique«à l’inverse, 19 pays de la région ont révoqué leur reconnaissance, adoptant des positions en faveur du Maroc et de son plan d’autonomie».

Le géant du continent, le Brésil, n’a jamais reconnu la RASD, mais son gouvernement a réitéré à plusieurs reprises son soutien au plan d’autonomie marocain.

Le Chili soutient également la proposition marocaine. L’Argentine, qui n’entretient aucune relation diplomatique avec le «Rasd» ne s’est jamais positionné sur ce conflit.

Enfin, en Asie et en Océanie, le Polisario reste largement marginalisé. Aucun des grands pays asiatiques, à l’exception de l’Inde (de 1985 à 2000), n’a reconnu la RASD.

«Actuellement, seuls quatre pays asiatiques reconnaissent le Front : la Corée du Nord depuis 1976, le Vietnam, le Laos depuis 1979 et le Timor oriental depuis son indépendance en 2002.», souligne Jeune Afrique.

En Océanie, la diplomatie marocaine a réussi à convaincre six États membres de l’ONU de changer de position. Il s’agit du Vanuatu, qui a reconnu le Polisario de 1980 à 2000, des îles Salomon (de 1981 à 1989), de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (de 1981 à 2011), et enfin de Tuvalu, Kiribati et Nauru (de 1981 à 2000).

Par Walid Ayadi

17/12/2024 à 19h42

 
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