Lors des déportations, 1 556 juifs sont arrêtés dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude puis envoyés dans les camps de la mort nazis.
Ce sont des chiffres peu diffusés et donc peu connus. Durant la Seconde Guerre mondiale, 1 325 juifs sont arrêtés dans les Pyrénées-Orientales et déportés vers les camps d’extermination nazis, et 231 dans l’Aude. L’historien spécialiste de la déportation en France, Alexandre Doulut, les communique, précisant qu’il est difficile de savoir combien de ces hommes, femmes et enfants sont nés dans les deux départements. Mais ils seront ultra-minoritaires, la grande majorité de ces 1 556 juifs déportés s’étaient réfugiés dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude, deux départements situés en zone libre jusqu’au 11 novembre 1942.
51 survivants
«Ils étaient en grande majorité étrangers, puisque la plupart furent arrêtés à l’été 1942 lors des raids en zone franche. Très peu sont nés dans ces départements. Il s’agissait de déportés arrêtés dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude. »confirme Alexandre Doulut, auteur de « La Déportation des juifs de France, changement d’échelle » (CNRS Éditions).
-L’historien ajoute que 6 % des 231 déportés arrêtés dans l’Aude ont survécu, soit 13 survivants. 3% des personnes arrêtées dans les Pyrénées-Orientales sont revenues des camps, soit 38 survivants.
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