Des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues d’Israël à la veille d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, alors que le pays attend le retour des otages retenus captifs depuis 15 mois à Gaza.
À Tel Aviv, des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi soir sur une place connue sous le nom de « Place des otages », où les familles des prisonniers organisent des rassemblements depuis plus d’un an. Beaucoup ont appelé le gouvernement à négocier la libération de tous les otages.
Luis Har, ancien otage détenu à Gaza depuis quatre mois, a exprimé son inquiétude quant au bien-être de ceux qui sont toujours pris au piège par le Hamas.
Trente-trois otages israéliens détenus par le Hamas et ses alliés devraient être libérés au cours de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, qui devrait durer six semaines. On ne sait pas encore s’ils sont tous vivants.
Le Hamas et ses alliés détiennent toujours 94 des 251 personnes capturées lors de l’attaque du 7 octobre contre le sud d’Israël. Parmi eux, au moins 34 sont morts, selon le gouvernement israélien, même si le nombre réel devrait être plus élevé. Plus de 150 ont déjà été restitués.
-Pendant ce temps, à Tel Aviv et dans tout Israël, des manifestants antigouvernementaux se sont également rassemblés, appelant à la fin de la guerre et à la démission du gouvernement de Benjamin Netanyahu.
« Nous voulons qu’ils reviennent vivants, pas dans des cercueils », a scandé une foule alors qu’elle marchait de la place HaBima à Begin Road à Tel Aviv, brandissant des banderoles et agitant des drapeaux israéliens.
Einav Zangauker, dont le fils Matan Zangauker est retenu captif par le Hamas, a appelé la nation à s’assurer que le gouvernement « ne fait pas échouer cet accord ».
Les membres du « Front rose », un groupe de jeunes artistes et interprètes qui mènent souvent les chants lors des manifestations, ont crié des slogans pro-démocratie au rythme des tambours, appelant à un accord global pour ramener tous les otages.