Rémi Picquette’s reaction
« Nous avions les solutions en main pour gagner ce match. On ne termine pas les plans. Il y a de la déception. Il y a de bonnes choses mais sans finir le travail. On fait 90% du travail puis on passe pour des pipes. On a l’impression qu’ils craquent mais on n’est pas des tueurs, il faut finir.
Nous avons neuf points d’avance et nous devons les mettre à la maison, les laisser faire des erreurs, botter et récupérer les ballons. Ce n’est pas ce qu’on fait, on fait des erreurs, on endure, on prend du recul et on prend ces deux essais en cinq minutes. Recevoir en huitièmes de finale n’était pas l’objectif. L’objectif était potentiellement de pouvoir également recevoir le quart. Nous devons nous concentrer sur le match de la semaine prochaine et ensuite nous verrons.
Eliott Roudil’s reaction
Eliott Roudil’s reaction
« Nous étions trop indisciplinés. Nous avons manqué de gain de territoire en première mi-temps. Il y a aussi ce carton jaune qui fait vraiment chier puisque, pour moi, c’est d’abord stupide et puis ça coûte cher à l’équipe. Ce sont des choses que nous avons déjà vécues. Je ne comprends pas. Il faut que ce soit mentalement qu’il faut être plus faible en fin de match. Pourtant, à la 65e, à la 70e, je sens qu’on est très sereins.
C’est vrai que j’ai du mal à comprendre. J’ai vu beaucoup de gars des Ospreys au 30e à genoux. Ils ont demandé des temps morts. On a été ultra dominants dans les mêlées. J’ai aussi du mal à comprendre pourquoi il n’y a pas eu de carton jaune sur leur pilier. Ce que j’ai demandé à l’arbitre à trois reprises pendant le match. Félicitations aux Ospreys qui ont réalisé un superbe match, jusqu’à la 80ème minute. Nous, jusqu’au 70e. Cela ne nous suffisait pas ».
-La réaction de Brandon Fajardo
La réaction de Brandon Fajardo
« Pour moi, le premier facteur est qu’on a essayé de trouver d’autres solutions alors qu’on les avait déjà. Nous avons très bien commencé le match, exactement comme nous le souhaitions. Dans les secteurs que nous avions ciblés, nous étions dominants. En termes de jeu de rugby que nous souhaitions, nous étions dominants. Mais en fait, nous avons essayé de faire des choses différentes. Je pense que nous avons manqué de clarté dans les décisions, de clarté dans la manière dont nous voulions gagner ce match.
On a commencé à se mettre en difficulté, on a commencé à les remettre dans le match. Ils ont joué un jeu brillant, très latéral, beaucoup de passes, beaucoup de possessions. On a donc enchaîné 10, 15, 20 séquences défensives. Et petit à petit, c’est devenu un bras de fer. Nous sommes devant puisque nous avons 9 points d’avance dans les 10 dernières minutes. On avait dit qu’on gagnerait ce match entre la 60e et la 80e, on a le bonus offensif. Et puis je pense qu’on voulait gagner moins qu’eux. Et voilà, ils nous ont mis au tapis en fin de match. C’est le haut niveau.
Nous aurions dû nous concentrer sur nos points forts, la conquête, le jeu direct, le territoire et les balles hautes. Du jeu en une seule passe, pour se mettre derrière eux. Au début, nous traversons cinq fois. Fabien Boi-Borie parcourt 100 mètres avec le ballon. Nous avions trouvé des solutions et nous avions les solutions. Il suffisait de répéter cela pendant 80 minutes. Notre conquête a été très dominante.
Dommage pour la dernière touche, mais notre mêlée est super intéressante. Nous avions les solutions. Il suffisait de continuer à aimer ce rugby pour gagner un match de rugby et offrir à nos supporters un bonus offensif, puis un 8ème et un quart de finale à domicile. Là, aujourd’hui, on ne décide pas grand-chose d’autre.»