Pas de fête à domicile, mais un troisième match décisif en France : Ostende n’est pas (encore) qualifié pour les 1/8èmes de finale de la Ligue des Champions ce soir. Le champion de Belgique avait remporté le premier match, mais avait goûté à sa propre médecine au retour. La décision se jouera à Nanterre mercredi prochain.
Y a-t-il eu du stress ou un peu de paresse après la victoire de la semaine dernière ? Ostende a été faible au premier quart-temps, Nanterre a montré un autre visage et s’est montré hyper efficace.
Tandis que l’équipe locale accumulait les pertes de possession, les Français étaient très occupés avec des rebonds offensifs et des scores sur revirements. L’écart de plus de 15 points en dit long.
Ostende a mis trop peu de pression, n’a pas défendu assez intensément et n’a pas pu arrêter le dépassement de Nanterre. Malgré un meilleur deuxième quart-temps, la différence était nette à mi-parcours : 36-45.
Le énième sermon tonnerre de Dario Gjergja a eu l’effet escompté après une courte réflexion.
Avec un sprint intermédiaire 7-0, Ostende, plus affûté, a presque égalisé le score, mais la réponse française n’a pas tardé à arriver. Même si Nanterre a aussi visiblement eu du mal à maintenir le rythme fixé avant la mi-temps.
Avec un déficit de 6 points, tout était encore possible pour Ostende au début du dernier quart-temps, mais il rate complètement son entame et s’effondre douloureusement.
Une victoire française et un match décisif étaient le verdict logique après un match dans lequel un Ostende décevant a trop peu joué en équipe.
“Nous n’avons pas été assez présents, ils ont juste été meilleurs”, résumait simplement Simon Buysse. « Nanterre a joué plus physiquement que nous et nous a maintenu sous les 70 points. Peu d’équipes ont fait ça contre nous.
« Nous avions le droit de perdre, ils devaient gagner. Je ne sais pas si cela a joué un rôle, mais quelque chose comme ça vous vient à l’esprit. Même si cela ne devrait pas être une excuse.
La semaine prochaine, c’est décisif. « Aujourd’hui, c’était une meilleure chance de terminer, mais nous avons déjà gagné à Paris. Ce n’est donc pas impossible. C’est toujours entre nos mains.