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Entretien
Pourquoi la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur génère-t-elle autant d’anxiété parmi les familles ? Quelle part d’idéologie véhicule-t-il ? Le Nouvel Obs a réuni pour débattre deux de ses meilleurs experts.
Annabelle Allouch et Pierre Mathiot sont d’accord sur au moins un point : Parcoursup, en procédant à un classement généralisé des élèves de terminale, contribue au stress latent des jeunes Français… et de leurs familles. Entre le sociologue engagé, co-auteur de « Contesteur Parcoursup » (Presses de Sciences-Po, 2024), et le politologue « réformiste » »qui a beaucoup travaillé sur l’articulation entre enseignement secondaire et supérieur (et sur la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale de mai 2017 à mai 2022), les points de convergence s’arrêtent cependant là. La première voit dans Parcoursup un mécanisme d’acculturation des jeunes à la logique compétitive du libéralisme. La seconde, l’opportunité d’apporter plus de transparence et donc d’équité à un système éducatif qui en est largement dépourvu. Entretien croisé, alors que la plateforme est ouverte aux inscriptions ce mercredi 15 janvier, au lendemain d’un discours de politique générale où François Bayrou a déclaré que Parcoursup était “une question”, évoquant l’hypothèse de“ouvrez les portes” et« inventer la période de l’année pour l’articulation entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur ».
Parcoursup est devenu une passion française, objet d’inlassables polémiques. Comment l’expliquez-vous ?
Annabelle Allouch C’est lié, je pense, à l’organisation de notre système éducatif. L’orientation dans les filières dites d’excellence se fait très tôt après la sortie du baccalauréat et, chez beaucoup de personnes, prévaut l’idée qu’il n’y aura pas de seconde chance. Cela crée une pression très forte, notamment au sein des familles aisées, parmi…
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