Bon retour, Maffeo

Bonjour les amis. Dans un bon match du Real Madrid, assombri par le jeu sale des joueurs de Majorque, avec à la barre l’imprésentable arrière droit Maffeo, les hommes d’Ancelotti ont réussi à vaincre l’approche ultra-défensive de Jagoba Arrasate et ont gagné 3-0. Ainsi, ils se retrouveront en finale de la Super Coupe, dimanche, contre l’équipe cliente de Negreira. Ceux d’entre vous qui travaillent le matin peuvent lire la chronique d’Andrés Torres ici.

Marca donne toute l’importance à Bellingham, qui a ouvert le score et clôturé un autre match mémorable. Nous ne pensons pas que ce soit une mauvaise chose de souligner les aspects positifs d’un match qui a eu tant d’impolitesse et de manque d’esprit sportif de la part de l’équipe insulaire. Ce n’était pas seulement Maffeo, mais peu importe. Il y avait d’autres maffeos, avec d’autres noms, mais ils sont tous des maffeos ou aspirent à l’être. “Majorque a montré son visage dans un match qui s’est terminé par un nouveau désordre entre les joueurs blancs et Maffeo”, peut-on lire en Une de la marque. Peut-être que « Maffeo » fait référence au maffeo comme concept générique, les maffeos, maffeismo.



Il est possible que le défenseur hispano-argentin soit ainsi à peu près, le footballeur le plus imprésentable qui ait jamais foulé un terrain de jeu, ou ce qu’est le jeu pour lui. Eh bien, oui, je devrais demander la permission à Luis Suárez, mais ils iront par là. Chaque fois que Majorque joue contre Madrid, Maffeo revendique sa part de la vedette, que les médias lui accordent volontiers, pour déchaîner ses fanfaronnades de maternelle, qu’il étend ensuite sur le terrain, puis jusqu’à l’après-match. Il faut le comprendre. Ses duels contre Vinicius sont les dates de l’année où il acquiert une certaine notoriété. Pendant le reste de la campagne, il va acheter du pain et personne dans la file ne le reconnaît.

Hier, les joueurs de Majorque ont donné un cours accéléré de mafféisme, avec le privilège d’avoir la présence de l’homme lui-même, le fondateur du mouvement. Quel honneur. C’est comme avoir Karl Marx lui-même dans un séminaire sur sa doctrine, c’est-à-dire garder la distance, puisque, à notre connaissance, le philosophe révolutionnaire allemand n’a jamais été frappé par le doigt doucement posé sur sa poitrine par Engels.

Dans tous les cas, cela vaut la peine de souhaiter à Maffeo, aux maffeos, maffeismo, LO maffeo, un bon retour. La logistique d’un voyage Djeddah-Palma de Majorque doit être intimidante et pleine de dangers dont même Sinbad le marin n’a pas entendu parler.

Ace est d’accord avec Marca en désignant officieusement Bellingham comme l’homme du match. Il y a de la justice là-dedans. Il compte neuf buts en dix matchs et hier, il a été le meilleur, bien soutenu par Rodrygo, Lucas, Camavinga et Vinícius qui ont su se contrôler admirablement face aux provocations continues de Maffeo et du Maffeisme. Vini a été impliqué dans la bagarre finale, dans le tunnel des vestiaires, mais qui peut supporter l’insupportable. De Burgos Bengoetxea a d’ailleurs permis à un Majorque extrêmement coriace de terminer le match sans cartons. Nous connaissons déjà cet homme, qui n’est ni de Burgos ni (selon notre éditeur) un vrai Bengoechea.

« Un classique en anglais », tel est le titre d’As. Nous connaissons la réponse : un classique. Quel est le prix ?

Ni classique ni lait. Nous en avons beaucoup parlé. La confrontation entre le meilleur club du monde et le plus fourbe ne peut pas être qualifiée de « classique ». L’un collectionne les Coupes d’Europe, tandis que l’autre récolte les pots-de-vin de l’establishment arbitral, les inscriptions frauduleuses, les violences impunies dans les tribunes, les délits contre le Trésor public et les trafics d’organes, pour ne citer que ceux-là. Il n’y a aucune ressemblance entre une entité et l’autre et, par conséquent, ce qui va se jouer dimanche n’est pas un classique. Il s’agit simplement d’un match contre le club client de Negreira dans lequel, dans ce cas, il s’avère qu’un titre est en jeu, la Supercoupe d’Espagne. Ce n’est certainement pas le trophée le plus précieux qui nous est présenté cette saison, mais nous le voulons comme nous le voulons tous. Ce serait la troisième de la campagne en cours, après la Supercoupe d’Europe et l’Intercontinental.

Si qualifier ce qui arrive dimanche de « classique » nous semble inapproprié, nous imaginons ce que ce serait de l’appeler un « superclassique », comme le fait Mundo Deportivo. Le fait qu’il s’agisse de la finale de la Super Coupe ne transforme pas un faux classique en « superclassique ». Mais ce qui nous fait rire aux éclats, c’est le prétitre : « Le quatrième classique d’Arabie arrivera marqué par l’affaire Olmo et le pardon de Vinícius ».

L’absurdité intrinsèque d’une telle phrase est plus facile à démonter que le mécanisme interne du cerveau de Maffeo. C’est précisément le contraire, car ceux qui ont été graciés ont été Olmo et son club, pour des raisons que nous connaissons tous très bien. Vinícius n’a été gracié pour rien, mais a subi une expulsion injuste contre Valence qui n’aurait dû conduire à aucune sanction, et certainement aucune en Super Coupe, comme établi. Ainsi, la « morbidité » évoquée à la une de Sport, avec laquelle nous terminons pour aujourd’hui, est apportée de chez lui, seul, par le client de Negreira, sans aucune aide de Madrid. Dimanche, ils joueront tous les deux un match « avec une visibilité et un impact mondiaux », au cas où la description vous semblerait familière.

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