“Je ne dirais pas qu’il y a un plan organisé par Alger pour déstabiliser la ”, analyse Xavier Driencourt

“Je ne dirais pas qu’il y a un plan organisé par Alger pour déstabiliser la ”, analyse Xavier Driencourt
“Je ne dirais pas qu’il y a un plan organisé par Alger pour déstabiliser la France”, analyse Xavier Driencourt

L’ancien ambassadeur de en Algérie Xavier Driencourt était l’invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur l’arrestation de plusieurs influenceurs algériens suite à la publication de vidéos appelant à la violence, voire au meurtre. “Je ne pense pas qu’il y ait un projet d’Alger pour déstabiliser la France”, confie-t-il.

Ils se font appeler Imad Tintin ou Zazou Youssef sur les réseaux sociaux. Ces deux hommes, suivis par plusieurs milliers de personnes, ont été arrêtés par les autorités ce week-end suite à la publication de vidéos incitant à la violence, parfois au viol, voire au meurtre. Les deux influenceurs algériens ont tenu ces discours sur fond de tensions diplomatiques entre Paris et Alger.

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Pas d’influence d’Alger ?

L’un a appelé à « brûler vifs, tuer et violer sur le sol français », tandis que l’autre a appelé à des attentats. Et ils ne sont pas les seuls à diffuser ces discours. Un troisième homme a été interpellé à Montpellier, et trois autres influenceurs franco-algériens sont dans le viseur des autorités.

Interrogé sur le sujet, l’ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt ne pense pas que le travail d’Alger soit derrière ces influenceurs : “Je ne dirais pas qu’il y a un plan organisé par Alger pour déstabiliser la France”.“, il confie.

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“L’heure est aux certitudes” sur les intentions d’Alger

“Mais je garde à l’esprit les propos tenus à mon égard par l’ancien Premier ministre algérien : «Monsieur l’Ambassadeur, nous vous connaissons bien mieux que vous ne nous connaissez», et je crois que c’est tout dans cette formule. Donc, je ne crois pas qu’il y ait de projet organisé à Alger. Mais le fait est que les Algériens ont des relais en France», poursuit l’ancien ambassadeur de France en Algérie.

Et d’ajouter : « Et quand j’entends le ministre français des Affaires étrangères dire qu’il a des doutes sur les bonnes intentions de l’Algérie, je crois que l’heure n’est plus au doute. L’heure est aux certitudes », conclut-il.

 
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