Plusieurs centaines d’opposants à Jean-Marie Le Pen se sont rassemblés mardi 7 janvier dans plusieurs villes de France pour célébrer, à coups de chants, de fumigènes et de feux d’artifice, la disparition de cette figure d’extrême droite.
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« Ce sale raciste est mort »», a déclaré à Paris une pancarte brandie dans la foule de quelques centaines de personnes qui s’est formée en début de soirée place de la République, et où flottaient quelques drapeaux du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).
« La jeunesse énerve le Front National ! »» ont scandé les participants, dont certains avaient grimpé sur la statue centrale, tandis que d’autres lançaient des slogans antifascistes, ont constaté des journalistes de l’Agence - (AFP). Là, comme à Lyon, quelques feux d’artifice ont été tirés.
« Rien, absolument rien, ne justifie de danser sur un cadavre. La mort d’un homme, même d’un opposant politique, ne doit inspirer que retenue et dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses »a commenté le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur X.
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De son côté, la chef de file des députés « insoumis », Mathilde Panot, a estimé sur RTL que “ceux qui sont choqués” par ces rassemblements » sommes dans un esprit Charlie Le matin [alors qu’on commémorait mardi les 10 ans de l’attentat contre le journal satirique] et puis le soir, ils sont choqués que les gens puissent faire une blague ou un rassemblement symbolique sur la mort d’un leader d’extrême droite.»qui était un « ennemi de la République ».
Sur Public Sénat, le socialiste Jérôme Guedj a trouvé, de son côté, « Personne ne devrait se réjouir de la mort d’un homme, quel qu’il soit »plus « inutile d’édulcorer le cours » de Jean-Marie Le Pen, tandis que François Bayrou est accusé d’avoir minimisé les multiples scandales qui ont marqué la carrière du cofondateur du Front national en les qualifiant uniquement de « controverses ».
A Lyon, jusqu’à 600 personnes, selon la préfecture, se sont rassemblées vers 19 heures en centre-ville, a constaté un journaliste de l’AFP, à l’appel de l’ultragauche, afin de “faire la fête” après la mort de Jean-Marie Le Pen, comme le précise l’appel lancé sur le compte Rebellyon, sur X.
Selon la préfecture du Rhône, citée par l’AFP, sept personnes ont été interpellées à la suite de ce rassemblement, pour « participation à un groupement en vue de préparer des violences contre des personnes ou des biens » et pour « dégradations volontaires de biens ». par le feu. »
“La mort d’un personnage qu’on déteste”
A Marseille, où entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées sur le Vieux-Port selon les journalistes de l’AFP sur place, l’ambiance était aussi à la fête, entre bouteilles de champagne, petits chapeaux de fête et cette pancarte : ” Enfin “.
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“C’est la mort d’un personnage que nous détestons, parce qu’il était misogyne, raciste, négationniste, antisémite, et tout ça… Nous devons célébrer la mort de personnages aussi haineux”a expliqué à l’AFP Louise Delporte, étudiante en sciences politiques de 20 ans.
«C’est un symbole mourant et c’est vraiment bon de le savoir. Un symbole d’une extrême droite qui n’a plus de sens aujourd’hui. Malheureusement, elle existe toujours et nous devons nous rappeler qu’elle ne doit pas être en vie. »s’est réjoui Vivien Perez, musicien de 24 ans.