En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol refuse son arrestation : « une honte nationale »

En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol refuse son arrestation : « une honte nationale »
En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol refuse son arrestation : « une honte nationale »

A Séoul, la série lancée par le président Yoon Suk Yeol en proclamant la loi martiale le 3 décembre se poursuit. Le Parlement a voté sa destitution onze jours plus tard et les enquêtes sur « l’insurrection » ont commencé. Le 31 décembre, à la demande du Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), le tribunal du district ouest de Séoul a émis un mandat d’arrêt contre le président suspendu. Vendredi 3 janvier, l’exécution du mandat d’arrêt s’est soldée par un échec après cinq heures de bras de fer entre les enquêteurs et les gardes du corps du président.

Le journal Kyungyang Shinmun décrit en détail l’atmosphère tendue, voire chaotique, à proximité de la résidence présidentielle, sur les hauteurs du quartier chic de Hannam à Séoul. «Dès 6 heures du matin vendredi, 3.000 policiers et 135 bus [étaient] déployés pour la sécurité des manifestants des deux camps, à savoir les opposants et les partisans du président. […] Il était environ 7 heures du matin lorsque les véhicules transportant les 30 enquêteurs du CIO se sont approchés de la résidence du président. Ils ont été rapidement rejoints par 120 policiers de la commission spéciale d’enquête.»

« Nous avons pu assister à des affrontements entre

 
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