Les scientifiques affirment que les baleines sont l’une des races animales les plus intelligentes au monde, avec un comportement social complexe, incluant la conscience de soi et la souffrance.
Publié le 03/01/2025 14:47
Temps de lecture : 2min
Une orque femelle a de nouveau été observée portant le corps de son petit mort, sept ans après avoir eu un comportement similaire avec un autre de ses petits. Selon le Whale Research Center, basé dans l’État de Washington, l’orque en voie de disparition, nommée Tahlequah et également connue sous le nom de J35, a été aperçue mercredi au large de Seattle portant sa petite femelle morte.
“Ce comportement avait déjà été observé à J35 en 2018 alors qu’elle portait le corps de son veau décédé pendant 17 jours”a écrit le centre de recherche sur le réseau social Instagram jeudi 2 janvier. Elle a ensuite été vue tantôt en train de pousser la dépouille avec son nez et d’autres fois en l’attrapant avec sa bouche, selon les médias américains. “C’est un moment de deuil très tragique.”» déclarait alors le fondateur du Research Center, Ken Balcomb, à la chaîne publique NPR.
La perte d’un nouveau veau est « particulièrement dévastateur »selon le centre. Tahlequah a maintenant perdu deux de ses quatre veaux enregistrés. Le groupe d’orques de Tahlequah a également été rejoint par un autre nouveau-né, note le Centre. “Le sexe du veau n’est pas encore connu”plus “le veau semble physiquement et comportementalement normal”selon les chercheurs. Les scientifiques affirment que les baleines sont parmi les animaux les plus intelligents au monde, présentant un comportement social complexe, notamment une conscience de soi et une souffrance.
Tahlequah et son groupe sont des orques résidentes du sud, une population classée en voie de disparition aux États-Unis. Les orques résidentes du sud sont l’une des communautés d’orques résidentes du nord-ouest du Pacifique. Il n’y a que trois groupes, soit environ 70 animaux au total. Leur nombre diminue en raison d’une combinaison de facteurs, notamment la réduction du nombre de leurs proies, ainsi que le bruit et les perturbations causés par les navires, selon le Service national des pêches maritimes.