L’homme soupçonné d’être l’auteur des coups de feu mortels tirés sur Lamparo lundi dernier a été mis en examen ce vendredi 27 décembre pour « assassinat » et « violences volontaires ».
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Il s’agit d’une nouvelle avancée dans l’enquête sur la fusillade qui a fait un mort et six blessés dans un bar d’Ajaccio, lundi 23 décembre.
L’homme qui s’est fait prisonnier deux jours plus tard au commissariat de la ville a été mis en examen pour « assassinat » et « violences volontaires » ce vendredi 27 décembre.Auditionné par le juge des libertés et de la détention en début de soirée, ce dernier devrait se prononcer sur son éventuelle incarcération dans les prochaines heures.
L’homme accusé est Anthony Padovani, un chef d’entreprise de 41 ans.
Connu de la justice, cet Ajaccien avait été condamné en juin 2016 par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône à 30 mois de prison pour recel d’un deux-roues dans le cadre de l’affaire de l’assassinat d’Yves Manunta, le 9 juillet 2012 à Ajaccio. Egalement poursuivi pour « association de malfaiteurs » lors du même procès, il a été acquitté de cette accusation.
Les faits pour lesquels il est désormais mis en examen se sont produits dans la soirée du lundi 23 décembre. Plusieurs coups de feu ont été tirés à l’intérieur du Lamparo, un établissement du centre-ville d’Ajaccio.
Parmi les sept personnes blessées, l’un d’eux, Pierre-Louis Giorgi, pompier professionnel de 33 ans, est décédé le lendemain à l’hôpital. Certains des six autres, dont les jours ne sont plus en danger, sont toujours hospitalisés à Ajaccio.
Suite à ces événements, le parquet a ouvert une information pénale pour « tentative de meurtre » et « assassinat ». Le procureur de la République, Nicolas Septe, a indiqué que “Jeune trace d’une dispute privée survenue au sein de l’établissement entre l’auteur des coups de feu et la victime décédée » était privilégié.
Ces événements, survenus la veille de Noël, ont profondément choqué la ville impériale et au-delà, comme en témoignent les nombreuses réactions suscitées par cette tragédie.