Eelle n’aurait que 50 % de chances de survivre. Asma el-Assad, l’énigmatique épouse britannique de l’ancien président syrien – celui-ci a été contraint de fuir en Russie après la chute du régime le 8 décembre – est gravement malade. En mai dernier, la présidence syrienne a annoncé qu’elle souffrait d’une leucémie myéloïde aiguë, un cancer agressif de la moelle osseuse et du sang, après avoir déjà été soignée pour un cancer du sein en 2018. Et son état de santé se détériore.
Selon Le télégrapheAsma el-Assad, soignée à Moscou, a été placée à l’isolement pour éviter toute infection. “Asma est en train de mourir”, a déclaré une source au journal britannique. “Elle ne peut pas être dans la même pièce que n’importe qui”, a-t-elle déclaré. “Elle était 50/50 [de chances de survivre, NDLR] ces dernières semaines», raconte un autre proche de la famille.
Selon plusieurs sources, Asma el-Assad, 49 ans, a fui la Syrie avant son mari pour trouver refuge à Moscou, chez leur allié russe, afin de recevoir des soins médicaux. Son père, un cardiologue d’origine syrienne basé à Londres, s’est occupé d’elle pendant la majeure partie des six derniers mois, d’abord aux Émirats arabes unis puis en Russie.
Asma el-Assad, « persona non grata » au Royaume-Uni
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Des rumeurs récentes affirmaient que la première dame syrienne déchue cherchait à se faire soigner à Londres, où elle a passé plus de la moitié de sa vie, et voulait divorcer de son mari. Ces informations ont été démenties par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. D’autant qu’Asma el-Assad fait l’objet d’un gel de ses avoirs dans le cadre des sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu’elle « profite du régime syrien, auquel elle est associée ». Mais elle possède un passeport britannique et n’est pas inadmissible.
A LIRE AUSSI « Nous sommes enfin libres ! » : la chute du tyran Assad « J’ai vu ces derniers jours la possibilité qu’Asma al-Assad, une personne de nationalité britannique, tente de venir dans notre pays. Je tiens à confirmer qu’elle est visée par des sanctions et qu’elle n’est pas la bienvenue”, a réaffirmé, de son côté, le chef de la diplomatie britannique, David Lammy. Et d’insister : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’aucun membre de cette famille ne puisse s’installer au Royaume-Uni. »
